La Cour d'assises d'Ille et Vilaine, statuant en appel, a condamné cet après-midi Maurice Agnelet à une peine 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat avec préméditation d'Agnès Le Roux. Elle suit en cela les réquisitions de l'avocat général.
Reportage: J. Sanna, JF Tranvouez et C. David
Maurice Agnelet avait demandé pardon, vendredi matin, pour "le mal" causé par son "attitude", à la famille d'Agnès Le Roux.
Après quatre semaines de procès à Rennes marquées par les révélations inattendues de son fils Guillaume qui l'accuse du crime, Maurice Agnelet avait demandé pardon à la famille d'Agnès, "pour la mal", a-t-il dit, "que j'ai pu leur faire par mon attitude, mes propos depuis la disparition incroyable et dramatique d'Agnès".
"J'ai constaté que dans ses derniers mots il ne disait pas qu'il n'avait pas tué Agnès. C'est la dernière saillie de Maurice Agnelet, et son pardon qui veut y croire?", a réagi Jean-Charles Le Roux, le frère d'Agnès, en sortant de l'audience.
L'avocat général Philippe Petitprez avait requis jeudi 20 ans de réclusion criminelle contre l'ancien avocat, aujourd'hui âgé de 76 ans, qui était jugé pour la troisième fois dans cette affaire considérée comme une énigme judiciaire hors normes.
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