Faire adopter une poule pour inciter les familles à réduire leurs déchets, voilà une initiative tendance, lancée dans le Var par le Syndicat Intercommunal de Valorisation et Elimination des Déchets du secteur de Brignoles. De l'avis de tous, c'est du gagnant-gagnant.
Dans le Var, dans le village de la Roquebrussanne, Nadine Lapoirie est une ménagère organisée. Tous les matins, elle pèse les épluchures de ses légumes, elle découpe des fruits talés, et elle distribue le tout à deux cocottes voraces qui en échange, lui fournissent des oeufs.
Elle fait partie des familles sélectionnées par le Syndicat Intercommunal de Valorisation et Elimination des Déchets.
Chacune a reçu des poules pondeuses composteuses et un poulailler. En retour, les vingt participants s'engagent à peser la quantité de déchets détournés et à estimer le nombre d'œufs produits.
Réduire les déchets au plus près
Objectif, mieux gérer les déchets organiques soit 30 à 40% de la poubelle de la ménagère. Une poule ingurgite jusqu'à 150 kilos d'épluchures par an. Elle se régale aussi avec les restes de repas, pâtes, riz. Pour André Guiol, président du Syndicat intercommunal de valorisation et élimination des déchets?
Le but est de faire trier au maximum les personnes, montrer qu'en récupérant les déchets alimentaires et en les donnant aux poules, ça réduit énormément la quantité de déchets.
Dernier atout, les fientes des volatiles, qui fertilisent le sol. Les participants de l'opération n'y voient pour l'instant que des avantages. Le bilan sera dressé d'ici trois mois.
REPORTAGE