Un repreneur pour Florange, mais lequel ?

Arnaud Montebourg a annoncé le 28 Novembre 2012 qu'un repreneur était prêt à investir 400 M€ pour rénover le site de Florange. Pour autant, le ministre du redressement productif n'a pas précisé l'identité de ce repreneur.  

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Le ministre du redressement productif a donc confirmé qu'un industriel était prêt à investir 400 millions d'Euros sur le site ArcelorMittal de Florange. Arnaud Montebourg a précisé qu'il s'agissait d'un aciériste, mais lequel ? 
Notre journaliste Emmanuel Bouard nous a livré son anaylse dans le 12/13 du 29 novembre 2012 sur France 3 Lorraine.  Parmi les groupes siderurgistes déjà cités dans ce dossier, l'indien Tata Steel qui possède des installations en Europe, mais comme le précise notre confrère, il a vendu "une usine du même type en 2011 en Angleterre… et surtout il annonce un plan social de 900 personnes dans le groupe pour faire des économies…". Reste en autres le russe Severstal, c'est lui qui a montré le plus d'intérêt.

Mais que faut-il à ce repreneur pour réussir ? 


Plusieurs critères sont indispensables pour que ce repreneur mystère soit en capacité d'investir sur le site ArcelorMittal Florange dans de bonnes conditions, dont une exigence financière certaine : un portefeuille d'un millard d'Euros.

Retrouvez ici l'intégralité de l'analyse d'E.Bouard. 



Et pour revivre la saga Florange, le webdoc de France 3 Lorraine : ICI

 

Nationaliser : "Scandaleux" pour le MEDEF
Les avancées dans le dossier ArcelorMittal Florange ne satisfont pas tout le monde. Ainsi, Laurence Parisot a déclaré ce matin sur RTL qu'elle trouvait la menace de nationalisation "scandaleuse". La présidente du MEDEF estime que "s'il s'agit par de tels propos, tout simplement d'exercer une pression, de faire du chantage, dans le cadre d'une négociation, c'est inadmissible",  ce n'est pas à l'Etat "de commencer à dire à chaque entreprise de France:  voilà votre stratégie"

Le PCF a notamment réagit à ces propos. Dans un communiqué, le Parti communiste français a dénoncé l'attitude de Laurence Parisot : "Mais où était la patronne des patrons quand Mittal s'est livré a un dépeçage en règle de la sidérurgie Française ? Aux abonnés absents."

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