Les candidats avaient jusqu'à ce jeudi 20 décembre après-midi pour déposer leurs offres auprès du tribunal de commerce de Briey.
Plusieurs candidats sont pressentis.
Les candidats à la reprise de la société SkyAircraft avaient jusqu'à ce jeudi 20 décembre après-midi pour déposer leurs offres auprès du tribunal de commerce de Briey qui examinera ces dossiers lors d'une audience à huis clos à partir de 16h30.
Cette étape est essentielle pour permettre la suite de l'aventure.
A la veille de cette audience, les négociations n'étaient toujours pas bouclées, et la plus grande discrétion demeure quant à l'avancée de ces négociations.
Plusieurs repreneurs ont manifesté un certain intérêt, comme l'a écrit notre confrère Philippe Rivet de L'Est Républicain.
Skylander : de secrètes raisons d'espérer
De leur côté, les salariés ont appris, lors d'un CE extraordinaire mardi 18 décembre, que les négociations avaient bien progressé avec un investisseur public étranger. Au lendemain de ce CE, ils n'ont pas souhaité en dire davantage, pour ne pas risquer de faire échouer les négociations.
Néanmoins, quelle que soit l'issue de l'examen des candidatures, le personnel sait qu'il n'échappera pas à une demande de mise en liquidation judiciaire par les administrateurs.
Car la situation qui sera examinée par le tribunal de commerce, lors de l'audience, ne peut intégrer les éventuels apports des futurs repreneurs. "Il s'agit de la situation au jour de l'examen" rappelle l'un des représentants syndicaux !
Ce qu'ils espèrent, c'est une évolution du dossier dans le délai que les juges vont se donner avant de rendre leur décision.
Des son côté, l'administrateur judiciaire n'est pas directement associé aux négociations : "elles concernent une entrée de nouveaux partenaires au niveau du groupe, GECI international...alors que nous ne nous plaçons qu'au niveau de la filiale, Sky Aircraft".
Maître Gelis complète par ce constat : "le problème principal est celui du paiement des prochains salaires". La demande de mise en liquidation judiciaire sera inévitable si les salaires de Décembre ne peuvent être assurés.
Pour en savoir plus
- le blog des salariés- nos précédents articles sur le dossier Skylander