Le Directeur du CHU de Nancy, dont dépend la maternité où a été enlevé Lucas a fait une courte déclaration très langue de bois devant la presse mercredi 19 décembre, déniant tout droit de suite ou de contradiction.
Quelques morceaux choisis de la communication de Philippe Vigouroux, directeur général du CHU de Nancy entouré pour l'occasion d'Alain Miton, président de la commission médicale et de Jérôme Goeminne directeur de la maternité.
Une communication à sens unique déniant aux journalistes présents tout droit de questionner sur les circonstances de l'enlèvement du nourrisson, le fait que l'alerte n'a été donnée qu'après plus d'une heure et demie et sur les conditions de sécurité dans l'établissement au motif qu'une "enquête est en cours" :
"Je souhaite vous dire que toute la communauté hospitalière est profondément solidaire des parents.
Nous tenons toutes les deux heures une réunion de crise pour agir au mieux vis à vis de la famille, des patientes hospitalisées et du personnel de l'établissement.
Nous sommes pleinement disponibles pour les enquêteurs."
A la question lancée par l'un des journalistes présents sur place de savoir de quelle façon les bébés étaient identifiés dans l'établissement, l'unique réponse du directeur a été de partir en tournant le dos.