L'UFAP-Unsa de la Maison d'arrêt de Strasbourg dénonce des problèmes de surpopulation

Selon le syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa, la situation est "catastrophique" à la Maison d'arrêt de Strasbourg. Il s'inquiète des conditions de détention et de sécurité dans l'établissement de l'Elsau.

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Dans un communiqué adressé aux médias, le syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa indique que 788 détenus sont incarcérés dans l'établissement construit il y a 25 ans, alors que sa "capacité théorique est de 444 places". "La maison d'arrêt affiche un taux d'occupation de 177%." Le syndicat affirme que "certains détenus se retrouvent à six" dans des cellules initialement prévues pour deux personnes." (...) "Il reste moins d'une dizaine de lits de libres en détention. Les prochains détenus qui vont arriver à la maison d'arrêt dormiront par terre".

L'Ufap-Unsa annonce dans le même tract que "plus de 200 extincteurs ont dépassé leur durée de vie et auraient du être changés en 2012, ce qui n'a toujours pas été fait. Ou encore que "le système vidéo n'est plus opérationnel depuis des années. Des courriers ont été adressés au préfet, ainsi qu'aux élus, sans résultats". Et de conclure "qu'il devrait y avoir 226 surveillants d'affectés à la Maison d'Arrêt de Strasbourg, pour 444 places. Avec 789 détenus, il y a actuellement moins de 220 personnels d'affecter à l'établissement".




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