Son siège se situe au centre de Bâle, comme pour mieux s'ancrer dans cette ville. Une ville au service de laquelle la Fondation Merian se place depuis 1886.
Selon la volonté de ses créateurs, un couple de riches bourgeois bâlois, la Fondation n'intervient qu'à Bâle Ville, pour une durée éternelle, en ne dépensant que les recettes issues des activités financières de la Fondation – le capital, 300 millions de francs suisses, reste intouché. Christian et Margaretha Merian, bourgeois du 19ème siècle, se sont ainsi assurés une influence sur la vie des Bâlois jusqu'à aujourd'hui.
" Les fondateurs ont eu la clairvoyance de ne pas fixer des objectifs trop précis à leur Fondation ", explique Toni Schürmann, responsable communication de la Fondation. " Ils ont simplement souhaité que les fonds soient dépensés pour soulager les pauvres et pour promouvoir le bien être des Bâlois. Ceci nous laisse une grande marge de manœuvre, et surtout, nous pouvons agir à long, voire très long terme ! ".
Améliorer les conditions de vie
Soutenir des projets à long terme dans le social, l'urbanisme et la culture, avec un budget de quelques 11 millions de francs suisses par an : la Fondation imagine des actions, elle en accompagne d'autres financièrement. Mais toutes ont en commun d'innover au service des habitants de Bâle ou de leur mettre à disposition des infrastructures pour améliorer les conditions de vie. " 50% des fonds dépensés le sont pour des projets sociaux, à destination des migrants, des plus démunis par exemple. Nous soutenons des soupes populaires, nous travaillons avec les autres acteurs dans ce domaine," détaille Walter Brack, responsable des projets sociaux et urbains de la Fondation. " Ici, nous bannissons le saupoudrage, nous utilisons nos fonds pour des projets à long terme, que nous imaginons nous même et que nous mettons en œuvre ".
Un impact sur la ville de Bâle
Dans le quartier du Dreispitz, une surface grande comme 70 terrains de football appartient à la Fondation. " Ici, nous avons élaboré un Master Plan pour accompagner et diriger l'évolution de cette zone: dans 20 ans, on pourra y habiter ", raconte Toni Schürmann, " alors qu'aujourd'hui, il y a 5 habitants au Dreispitz, ils seront 2000 à terme ".
Un projet immobilier à long terme pour cette zone d'activité commerciale et industrielle, qui devrait rapporter des revenus pour financer d'autres projets: le Dreispitz représente un tiers des ressources financières de la Fondation.
Un quartier qui va changer, mêlant du logement, de l'artisanat, et des entreprises innovantes : la Fondation les attire ici en leur proposant des locaux
ou en finançant leurs projets. Par exemple, sur un toit loué par la Fondation à une jeune Start Up, une pisciculture reliée à un jardin potager: les déjections des poissons servent d'engrais à des cultures maraîchères.
Le poumon vert de Bâle
En savoir plus sur la Fondation :
http://www.merianstiftung.ch/
En savoir plus sur le quartier du Dreispitz :
http://www.dreispitz.ch/
En savoir plus sur les Jardins :
http://www.meriangaerten.ch/