Finale de ProA : la SIG dos au mur après sa défaite lors du troisième match face à Nanterre

L'équipe de Nanterre s'est imposée face à Strasbourg 70-60 mardi soir à Paris et mène la série 2-1. La SIG n'a plus   le choix, elle doit remporter le prochain match pour espérer jouer un cinquième match et remporter cette finale. 

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Les deux premières manches de cette finale du championnat de France de basket se sont déroulées à Strasbourg. La troisième (ce mardi) et la quatrième (samedi) ont lieu au Palais des Sports de Paris-Coubertin. En cas d'égalité 2-2, le match décisif se déroulerait vendredi 14 juin au Rhénus.




Nanterre, l'équipe surprise des play-offs 2013, a pris une option sur le titre de champion de France de basket-ball, après sa victoire (70-60) devant Strasbourg, mardi au stade Pierre-de-Coubertin à Paris, qui lui permet de mener la série 2 à 1.

Larguée lors du match N.1 de cette finale en Alsace (55-89), la JSF Nanterre avait bien réagi lors de la deuxième rencontre avec une victoire (84-79) qui lui avait permis de reprendre l'avantage du terrain. Elle a confirmé avec un deuxième succès d'affilée.

Le petit club des Hauts-de-Seine, qui a déjoué tous les pronostics en se hissant en finale, sera sacré s'il s'impose samedi, toujours à Coubertin, où la rencontre a été délocalisée, la salle de Nanterre (1.500 places) n'étant pas aux normes pour une finale.

Pour ce rendez-vous, Coubertin avait mis ses habits de gala. Quelque 3.800 spectateurs, en grande majorité vêtus de vert, la couleur de Nanterre, s'y étaient amassés pour soutenir leur équipe. D'abord brouillonne et menée tout au long des vingt premières minutes, l'équipe de Pascal Donnadieu a su inverser la tendance grâce à ses vertus collectives, une défense de fer et une belle adresse extérieure.

Comme lors du deuxième match, Nanterre a réussi à limiter le rendement d'Alexis Ajinça, la tour de contrôle alsacienne, resté très en-dedans avec plusieurs ratés dans la raquette (9 points, à 4 sur 11 aux tirs). La JSF, de son côté, a pu compter sur l'impact inattendu en attaque de l'arrière Jérémy Nzeulie, l'homme des basses oeuvres défensives, qui a fini meilleur marqueur du match avec 14 points.

En début de rencontre, les deux équipes ont manifesté une certaine fébrilité, avec toutefois davantage de déchet du côté de Nanterre et des shooteurs maladroits. Les Alsaciens, plus réguliers, ont continué à perforer la défense de Nanterre dans le deuxième quart-temps, à l'image de l'arrière Jason Siggers. Les Nanterriens souffraient alors dans le domaine intérieur et rendaient une copie médiocre à trois points (1 tir réussi sur sept).

Les deux équipes sont ensuite montées en intensité. Mais Nanterre a commencé à marquer son emprise sur la partie, avec le premier tir primé du meneur Chris Warren (29-32, 21e). C'est ce même Warren qui a donné pour la première fois l'avantage à la JSF (43-42, 29e). Réveillés, les Nanterriens ont maintenu la pression pour bénéficier de cinq longueurs d'avance à la fin du troisième quart-temps (49-44.)

Puis, véritablement survoltés, ils ont porté cet avantage à 11 points, grâce à leur adresse à longue distance et en s'appuyant sur l'intelligence de jeu de David Lighty (8 points, 6 rebonds, 3 passes décisives). Les Nanterriens ont ensuite sagement géré les dernières minutes, en allant à limite des 24 secondes, Johan Passave-Ducteil scellant la victoire de son équipe sur un énième dunk, devant des Strasbourgeois impuissants. Deuxième de la phase régulière, Strasbourg est maintenant condamné à gagner samedi le match N.4, toujours à Coubertin, pour empêcher Nanterre de créer un exploit à la portée historique.

Déclaration

Vincent Collet (entraîneur de Strasbourg): "En première mi-temps, on était très en place défensivement. En deuxième mi-temps, on leur a
laissé onze points, pratiquement que des points faciles. On a perdu notre lucidité et eux sont devenus complètement euphoriques, avec beaucoup de réussite et de justesse dans leur jeu. On n'a pas su enfoncer le clou et contre eux c'est rédhibitoire. On les a remis en confiance. Et quand ils sont en confiance, ils sont insaisissables. Il faut qu'on soit meilleur offensivement, on manque de mouvement. Est-ce qu'on est fatigué ? Mes extérieurs ne bougent pas assez. On a paniqué en début de deuxième mi-temps en leur laissant des paniers faciles. Il faut qu'on continue à défendre notre raquette en essayant de faire du mieux possible sur les tirs extérieurs. On doit trouver plus d'alternance en attaque, c'est indispensable. J'espère également retrouver un Alexis (Ajinça) beaucoup plus conquérant qu'il ne l'a été sur ces deux derniers matches.

Ce soir, Nanterre est plus proche (du titre, ndlr). Mais lors d'une finale on ne peut pas abandonner. On doit trouver les ressources pour revenir à Strasbourg (pour un 5e match, ndlr)". 




Les enjeux du match, avec Karine Gélébart et Jérôme Gosset





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