Grève à la SNWM de Gérardmer

Depuis ce matin, mercredi 26 juin 2013, les salariés de la SNWM, équipementier automobile du groupe FSD, sont en grève à l’appel de la CGT, comme 8 autres sites sur 11. Ils réclament une augmentation de salaire de 50€ pour tous.

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Deux réunions du Comité Central d’Entreprise n'ont pas suffi pour parvenir à un accord sur les augmentations de salaires.

Les employés veulent 50 € de plus pour tout le monde. La direction propose 0,5% d’augmentation, soit 7,5€ pour 1600€ brut. Elle dit ne pas pouvoir aller plus loin avec la crise.

Le site de Gérardmer s’est mis en grève comme 8 autres sites du Groupe. Le mouvement a démarré le 25 juin pour 5 d’entre eux.


SNVM de Gérardmer

Aujourd’hui, les 90 salariés de la SNVM de Gérardmer bloquent toutes les expéditions, entrées et sorties. Ils sont en grève illimitée et attendent que la direction revienne à la table de négociation. 90% des salariés de l’équipe du matin ont suivi la mobilisation : 60% sur l’après-midi et toute l’équipe de nuit.


Priorité aux salariés

Le groupe compte 2300 salariés, explique Lamia Begin, déléguée CGT, à nos confrères d'Actu88. Il y a eu deux négociations précédentes. 5 ruptures conventionnelles négociées avec une indemnité de 46 000€ et 1 plan de mobilité pour 43 personnes avec un dédommagement de 40 000€. Donc de l’argent, il y en a ! Il suffit de le répartir autrement et d’accepter de rémunérer ceux qui produisent.


Selon la déléguée CGT, les commandes ne manquent pas. Les salariés de la SNVM cumuleraient les heures supplémentaires et la société travaillerait avec des intérimaires.


Un Savoir faire s’en va

L’usine de Gérardmer a un savoir faire spécifique sur le profilage absorbant élastique des pare-chocs de la Peugeot 3008 et les salariés ont l'impression que la direction commence progressivement un transfert de compétences.

Le Savoir faire s’en va et des usines ouvrent à l’étranger, en Tchéquie, en Turquie, au Maroc et en Espagne, relève encore Samia Begin aux journalistes d'Actu88. Il n’y a pas de plan social pour l’emploi, rien qui se voit ou qui alerte, mais un jour ils nous diront qu’ils sont obligés de fermer l’usine parce qu’elle n’est pas rentable.

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