Le groupe UPM-Kymmene, leader mondial du papier pour magazines, l'a rappelé mardi 6 août 2013 à l'occasion de l'annonce de ses résultats financiers.
L'industriel finlandais présente un bénéfice net de 114 millions d'euros sur le deuxième trimestre, en baisse de 45%.
L'industriel finlandais UPM-Kymmene, leader mondial du papier pour magazines, a annoncé mardi un bénéfice net de 114 millions d'euros sur le deuxième trimestre, en baisse de 45%, mais meilleur que prévu. Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires tablaient sur un bénéfice de 95 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires, frappé de nouveau par la baisse des prix et des livraisons de papier, a baissé de 4% à 2,520 milliards d'euros, comme l'anticipaient les analystes.
A la Bourse d'Helsinki peu après 08H00 GMT, l'action grimpait de 6,20%, dans un marché en hausse de 0,48%.
"Il est clair que nous devons agir afin d'améliorer notre performance et nous assurer que la transformation du groupe se poursuit." Jussi Pesonen PDG du groupe (communiqué).
Touché par la crise économique en Europe et par la numérisation des médias, UPM a pris cette année plusieurs mesures pour s'adapter. Il a annoncé mardi 6 août, une nouvelle organisation simplifiée, qui doit mieux mettre en évidence les activités en croissance.
En janvier le groupe avait annoncé qu'il allait réduire ses capacités en 2013 à hauteur de 850.000 tonnes. Il cherche entre autres à se désengager rapidement de deux des huit unités françaises, celle de Docelles (Papier, Vosges) et Aigrefeuille (Bois sciés et rabottés, Charente-Maritime).
"Le processus de vente de la papeterie d'UPM à Docelles suit son cours". Jussi Pesonen PDG du groupe (communiqué).
Le dirigeant le finlandais n'a pas donné mardi plus de détails. Après une grève en juin suite à la réduction de l'approvisionnement de l'unité française, le groupe avait lancé en juillet des négociations avec le personnel quant à une éventuelle fermeture.
En juillet UPM avait également annoncé avoir trouvé un candidat à une reprise de l'usine d'Aigrefeuille, qui a une offre valide jusqu'au 15 septembre. Aucune information n'a été donnée mardi sur l'état des négociations.
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