Les salariés mosellans du géant pétrolier se disent inquiets malgré les promesses de la Direction. Les sous-traitants travaillant sur le vapocraqueur se demandent de quoi sera fait leur avenir.
Mise à jour :
le reportage de la journée après le CE à Carling
La réaction de Gilbert Krausener, conseiller économique et social de Lorraine :
Notre article :
Après l'annonce la veille en CCE de la fermeture du vapocraqueur du site de Total petrochimicals de Carling (Moselle), les salariés et sous-traitants ont fait part de leurs inquiétudes pour l'avenir jeudi 5 septembre 2013. Si les salariés sont dans l'expectative au regard des suppressions de postes annoncées et malgré la garantie de la direction du groupe pétrolier d'éviter tout licenciement sec, les sous-traitants travaillant spécifiquement pour le vapocraqueur sont, eux, particulièrement inquiets.
Florence Grandon, notre journaliste du bureau de France 3 Moselle à Sarreguemines, était en duplex de Carling à la mi-journée pour faire le point avec Hélène Messang:
Les conséquence de la fermeture annoncée du vapocraqueur de Carling sur les entreprises du secteur
A Sarralbe INEOS est au 2/3 lié au site. L’usine s’y fournit en Ethylène. Un contrat d’approvisionnement est conclu jusqu’à fin 2015. Pour la direction d’INEOS, la fermeture n’est pas une source d’inquiétude.
Bonus :
L'infographie proposée par Les Echos présentant le nouveau schéma de livraison de produits pétroliers par Total.
Des clients à l'inquiétude mesurée
Interrogée par le Républicain Lorrain, la direction d'Ineos à Sarralbe (Moselle) se veut confiante. Inéos est le client de Total pour une fourniture en éthylène qui était réalisée jusqu'à présent par la production du vapocraqueur de Carling."Je suis confiant. Total annonce qu’ils vont mettre en place une logistique pour approvisionner les clients en éthylène au-delà de 2015, les conséquences pour nous sont donc très limitées." Marc Hanquet, directeur d’Ineos à Sarralbe interrogé par le Républicain Lorrain.
De leur côté, les syndicats se montrent plus méfiants :
"Pour nous, c’est du vent tant que rien n’est signé pour après 2015." Jean-Marc Dahlem, secrétaire du CE et délégué CGT d'Ineos à Sarralbe.