La Marne, département test dans la lutte contre le gaspillage alimentaire

5 établissements marnais font partie d'une expérimentation dans le cadre du Pacte National de lutte contre le gaspillage alimentaire. Un engagement pris par l’État, en juin 2013.

Parmi les 5 établissements qui ont accepté de participer à au test :

• un restaurant d'entreprise
• un restaurant universitaire quartier Croix Rouge à Reims
• Le collège Georges Braque à Reims
• Le collège Pierre Brossolette de Reims

L'expérience consiste à diagnostiquer et limiter le gaspillage c'est à dire la perte (ce qui n'a pas servi) et les déchets (ce qui n'est pas mangé).

Le gaspillage alimentaire : définition

Il s'agit de toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée.

• Une campagne digitale a été lancée auprès des communautés en ligne. Elle met en scène des visuels ludiques et décalés « Qui jette un œuf jette un bœuf  » - « N’en perds pas une miette finis ton assiette » - « J’aime la nourriture je la respecte ».
•La campagne appelle aussi l’attention du consommateur sur le fait que même une pomme ou une tomate qui présente une irrégularité ou un petit choc reste excellente et bonne à manger.
• La troisième partie de la campagne porte sur les dates de péremption.
Ne pas confondre DLC (date limite de consommation) et DLUO (date limite de consommation optimale)

DLC :

Elle s'exprime sur les conditionnements par la mention : A consommer jusqu'au.…, suivie de l'indication du jour et du mois.une limite impérative. Elle s'applique à des denrées microbiologiquement très périssables.
Dans certains cas, c'est la réglementation en matière de contrôle sanitaire qui fixe une durée de conservation : yaourts, charcuteries et viandes fraîches, plats cuisinés réfrigérés, etc.

DLUO : 

Elle n'a pas le caractère impératif de la DLC. Une fois la date passée, la denrée peut avoir perdu tout ou partie de ses qualités spécifiques, sans pour autant constituer un danger.
Ex: du café qui perd son arôme.

Plus d'informations sur le site du gouvernement 

Le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire

Il comprend 11 mesures issues des réflexions menées par les groupes de travail institués par le ministre délégué à l'agroalimentaire, Guillaume Garot, en décembre dernier.

1. Un signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage.
2. Une journée nationale de lutte contre le gaspillage, d’un prix « anti-gaspi » des pratiques vertueuses et d’une labellisation de ces pratiques.
3. Des formations dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières.
4. Des clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective.
5. Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d’un don alimentaire.
6. La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets.
7. La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises.
8. Le remplacement systématique de la mention DLUO par « À consommer de préférence avant… ».
9. Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage.
10. Une nouvelle version du site dédié, www.gaspillagealimentaire.fr.
11. Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique, EQosphère.

 

Le gaspillage alimentaire en chiffres

• plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires sont jetés tout au long de la chaîne alimentaire
• La 1/2 des aliments qui finissent à la poubelle sont des fruits ou des légumes qui présentent un défaut, un aspect défraîchi ou un peu abîmé.
• Objectif du pacte national : réduire de 1/2 le gaspillage d'ici à 2025