Des parents d'élèves de Wittenheim et d'Ensisheim manifestent contre la réforme des rythmes scolaires

La réforme de la semaine de 4 jours et demi dans le primaire ne passe pas au près de nombreux parents. Ils ont décidé ce mercredi de manifester leur opposition et de ne pas envoyer leurs enfants à l'école.

Ce matin dans le bassin potassique d'Alsace, à Wittenheim et à Ensisheim, une partie des élèves faisaient l'école buissonnière sur ordre des parents.

Un boycott organisé pour dire non à la réforme des rythmes scolaires. A Wittenheim la semaine de 4 jours et demie est en place depuis la rentrée, et elle crée encore du mécontentement. Certains parents dénoncent la lourdeur et la désorganisation créée par ce système.

Ce rassemblement de Wittenheim est né de façon informelle, par le bouche à oreille, l'animation de groupes privés sur les réseaux sociaux.

Ce mouvement populaire qui ne sait pas où il va n'est pas soutenu par les fédérations de parents d'élèves, il est même fortement critiqué par la FCPE.

 

Des maires ont annoncé qu'ils n'appliqueraient pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014 et des employés municipaux parisiens en grève ont perturbé cantines et activités périscolaires, avant les enseignants et les parents aujourd'hui et demain.

Cinquante-cinq maires n'appliqueront pas la réforme Peillon "en l'état" à la prochaine rentrée, a annoncé Jean-Michel Fourgous, maire UMP d'Elancourt (Yvelines), à quelques mois des municipales.

"Quand on voit l'insatisfaction que ça dégage chez les parents, les enseignants, les animateurs, et devant l'échec de nos collègues qui sont partis dès la première année, on arrête. Et on n'appliquera pas cette réforme tant qu'on ne saura pas combien ça coûte avec une étude neutre, contradictoire", a-t-il expliqué.

Les députés examineront le 5 décembre une proposition de loi de l'UMP, visant à laisser aux maires "le libre choix" d'organiser le temps scolaire dans leurs écoles. A la rentrée 2013, la réforme a concerné 4.000 communes, les autres devant l'adopter en 2014.

Ces annonces interviennent alors que les employés municipaux de Paris ont perturbé le quotidien de plus de trois quarts des écoles pour réclamer "les moyens adaptés" à l'exercice de leur métier.

Selon la mairie de Paris, deux tiers des animateurs et près de 11% des agents
de ménage et assistantes maternelles ont fait grève.

D'autres mobilisations en France sont prévues aujourd'hui et demain à l'appel de parents et de syndicats, dont le SNUipp-FSU, premier dans le primaire.

Réagissant à la "cascade de critiques", des maires ont lancé une pétition pour "soutenir la réforme", qui recueillait 54 signatures.

Avec l'AFP.

 

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