Jean-Pierre Marongiu, un entrepreneur mosellan, est retenu au Qatar depuis 4 mois pour une affaire de chèques sans provision. Son épouse Isabelle mène un combat sans relâche pour sa libération. Elle parle "d'acharnement" et fustige le silence des autorités françaises.
Loin de son épouse, de ses enfants et de sa famille, Jean-Pierre Marongiu, au Qatar se sent oublié par son pays.
Pire, il ignore les raisons de son emprisonnement et ne sait même pas pour combien de temps il restera dans cette situation.
Victime d'une atteinte intolérable aux droits de l'homme les plus fondamentaux, il se sent totalement abandonné par la France.
Je ne crois plus en rien. Mon temps est compté. On m'a tout pris: ma famille, ma société, mon patrimoine, ma liberté. Je vais probablement mourir en prison, seul et abandonné par mon pays. Jean-Pierre Marongiu.
Isabelle, l'épouse, ne décolère pas. Elle dénonce les "énormes enjeux politiques et économiques entre la France et le Qatar".
Ce qui pourrait ralentir selon elle une action plus efficace des autorités diplomatiques.
L'ambassade de France affirme quant à elle "avoir commis un avocat" en faveur du chef d'entreprise.
Pour l'heure, la situation n'évolue pas, et le combat d'Isabelle continue, chaque jour de combat qui s'écoule devient un jour contre l'oubli.
Isabelle a passé un Noël pas comme les autres, le coeur meurtri par l'injustice, avec pour souhait que son mari, Jean-Pierre, rentre en France. Vite.