A Thionville,, la volonté est claire : rester à une organisation hebdomadaire à 4 jours. Du côté du pays de Nied, on est un peu plus mesuré : le problème est lié à des questions d'horaires et de finances.
A Thionville, pas de surprise !
L'un des points évoqués par Anne Grommerch durant la campagne portait justement sur ce sujet : "il faudra revoir la copie du projet de la réforme des rythmes scolaires" expliquait elle.
Désormais élue, la nouvelle maire a bien l'intention de ne pas laisser le problème en suspens. Pour elle, il y a un problème de coût qui n'a pas été pris en compte. Et puis aussi un problème d'inégalité entre les enfants du centre de Thionville (qui pourraient profiter des divers équipements et installations sportives) et ceux des communes avoisinantes rattachées à Thionville : eux seraient cantonnés à rester dans leurs écoles après les cours.
Rencontrés aux abords des écoles, des parents précisent clairement que ce sujet a été un élément déterminant dans le choix qu'il ont fait dans les urnes le 23 et le 30 mars dernier. L'un d'eux nous explique "que 5 jours d'affilée pour les enfants, c'est trop". Alors que les amplitudes sur les 4 autres jours
Voyez notre reportage...
La semaine à 4 jours et demi pourrait ne pas être appliquée à Thionville
Dans le pays de Nied, l'histoire est différente : 6 petits villages, 3 écoles regroupées en RPI (regroupement pédagogique intercommunal) pour 80 enfants...
Ce mercredi 23 avril, des parents occupaient symboliquement la plus grosse de ces 3 écoles, à Lesse.
Sur le principe, eux ne sont pas forcément contre une semaine à 4 jours et demi... Mais ils refusent que le mercredi matin ne se limite qu'à 2h40 d'activité. "Trop de transport pour si peu !" soulevaient les manifestants.
L'explication : une histoire de ramassage scolaire.
En effet, le transport entre les villages est assuré par le Département...qui n'est pas en mesure d'assurer des ramassages avec une amplitude de 3 heures ou 3 heures et demi. Car la collectivité s'adapte aussi avec le ramassage des élèves du collège.
Seule solution proposée à ce jour par le Conseil Général : que les collectivités gèrent elles mêmes le transport du mercredi matin...soit un coût estimé à 20.000 euros. Une solution refusée par les parents
En Moselle toujours, une autre manifestation contre les rythmes scolaires s'était tenue la semaine dernière à Forbach. 170 personnes s'étaient rassemblées, et une délégation avait été reçue en sous préfecture.
En Meurthe-et-Moselle, même son de cloche !
L'inspection de l'éducation nationale d'Herserange, dans le Pays Haut, a été occupée par un groupe de parents d'élèves...les "gilets jaunes" !
Les manifestants dénoncent une réforme "inégale et mal pensée"
Voyez notre reportage...
Inspection de l'éducation nationale occupée