Alors que deux foyers de présence du loup sont identifiés dans le département et que 37 ovins ont été tués en 20 attaques depuis octobre 2013, la préfète de la Meuse a autorisé lundi 12 mai 2014, pour trois éleveurs, des tirs de défense en cas d'attaque du canidé.
Quatre brebis tuées et deux blessées. Le bilan de la dernière attaque de loup survenue, samedi 10 mai, à Bonnet (55) a décidé la préfète de la Meuse, Isabelle Dilhac a autorisé, lundi 12 mai 2014, le "tir de défense".
Un pass-droit sous conditions :
Trois éleveurs de la Meuse, chez lesquels s'est rendue la préfète, ont reçu le feu vert des autorités pour faire usage des armes contre le prédateur. Une dérogation rendue possible par le "plan loup", déployé depuis janvier 2014 dans le département. Seuls les éleveurs possédant un permis de chasse et ayant implanté des mesures de protections autour de leurs élevages (clôture électrifiée et chien de protection) peuvent bénéficier de ce passe-droit.L'État veut rassurer :
Depuis automne 2013, 20 attaques ont été répertoriées et 37 ovins sont morts dans le département. Deux foyers d'attaques identifiés aux alentours de Bonnet et de Nicey-sur-Aire laissent penser que deux prédateurs sont présents en Meuse. Une situation délicate dans ce département rural, dépendant des revenus du monde agricole.Soumis à un devoir de réserve en raison de la campagne européenne, cette décision permet à Isabelle Dilhac d'envoyer un message de soutien aux éleveurs d'ovins.
Retrouvez les attaques de loups en Lorraine depuis 2011 :
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