Pour Nadine Morano et Valérie Debord, le triumvirat de transition à l'UMP "n'a aucune légitimité"

La lorraine, néo-députée européenne et déléguée générale chargée des élections à l'UMP, estime que le triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin, choisi par l'UMP pour piloter sa sortie de crise, "n'a aucune légitimité", dans un entretien au Parisien-Dimanche paru le 1er juin 2014.

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"Je ne peux cautionner la sortie de crise qui s'est dessinée, tout simplement parce qu'elle n'est en rien conforme à nos statuts. Ce (triumvirat, NDLR) ne peut être, à la rigueur, qu'une équipe informelle qui entoure le président par intérim, mais qui ne dispose pas de légitimité. Cela ne pouvait être qu'eux pour diriger provisoirement le parti ? Seuls ? En aucun cas." Nadine Morano.

La lorraine, néo-députée européenne et déléguée générale chargée des élections à l'UMP, estime que le triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin, choisi par l'UMP pour piloter sa sortie de crise, "n'a aucune légitimité", dans un entretien au Parisien-Dimanche paru le 1er juin 2014.

L'autre lorraine, Valérie Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, la rejoint par un tweet :

Luc (-Marie) Chatel, seul président d'intérim légitime


Balayant la solution d'un vote légitimant ce triumvirat, solution proposée la veille, Nadine Morano explique : "après la crise de l'élection interne de novembre 2012, nous nous sommes dotés de nouveaux statuts. J'observe que ceux qui les réclamaient avec vigueur les bafouent aujourd'hui. Je ne peux accepter cette situation qui nous met dans l'illégalité."

"C'est le vice-président, Luc Chatel, qui doit assurer l'intérim jusqu'au congrès. C'est la seule voie juridique possible." Pour Nadine Morano.


Interrogée sur le fait que le triumvirat pourrait chercher à contrer un éventuel retour de Nicolas Sarkozy, l'ancienne ministre, hypersarkozyste, se montre catégorique : "si Nicolas Sarkozy souhaite revenir, rien ne le bloquera !"

Triumvirat UMP illégitime ? Ne pas "rajouter des divisions" demande Wauquiez
Les anciens ministres Nadine Morano ou Claude Guéant, deux proches de Nicolas Sarkozy, ont mis en cause la légitimité de cette nouvelle direction au regard des statuts de l'UMP.

M. Wauquiez a demandé sur France 3 "que tout le monde joue le jeu et qu'on arrêtede rajouter des divisions aux divisions".
"Cette direction provisoire permet au moins de ramener un peu de sérénité, un peu de calme, elle est juste provisoire", a affirmé M. Wauquiez au sujet de ce trio d'anciens Premiers ministres qui va remplacer à la tête de l'UMP Jean-François Copé, qui a annoncé mardi 27 mai sa démission, celle-ci étant effective le 15 juin.

"Ce sont trois personnes qui essaient de remettre un tout petit peu de sérénité. Si jamais pendant quelques mois ça peut stabiliser les choses...", a insisté le député de la Haute-Loire.
Alors qu'on l'interrogeait sur le rôle que pourrait jouer Nicolas Sarkozy dans les prochains mois, M. Wauquiez a juste dit : "On a besoin de tout le monde, y compris de Nicolas Sarkozy. On a besoin de rassembler tout le monde, de fédérer les énergies, de se remobiliser".

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