Depuis dix ans, le Michel arpente le festival. Sa présence est remarquée par les festivaliers et appréciée par ses collaborateurs. Ces derniers livrent leurs sentiments sur ce grand monsieur.
Depuis une décennie, l'homme qui à donner son nom au Jardin Du Michel arpente le site du festival. Cette année, près d'un millier de personnes, bénévoles ou intermittents, sont mobilisés. La plupart sont au rendez-vous chaque année pour participer à ses trois journées de fêtes. Tous ont rencontré le Michel. Certains ont accepté de raconter leur Michel.En charge de la décoration, Nino Riverberi connaît le fondateur du festival depuis trois ans. "C'est un mec qui à la main sur le cœur, s'il te manque quelque chose, le Michel saura te dépanner". Il associe surtout cet homme aux soirées passées après de longues journées de travail. "On peut parler de beaucoup de choses avec lui, il est très ouvert d'esprit et surtout, il a des tas d'anecdotes avec les artistes."
Régisseur de la Cabane du Michel, Thomas Menoret a connu le Michel par le festival. Dès la première édition, il accompagne un groupe dans le jardin du Michel en tant que régisseur son. Pour lui, le fondateur du festival a toujours le sourire et sait recevoir ses hôtes.
Le Michel a toujours une bonne Mirabelle a proposé en fin de soirée pour nous requinquer."
Au fil des années, le succès du JDM ne s'est pas démenti. Une notoriété qui n'a pas affecté la simplicité du Michel.
Il n'a jamais pris la grosse tête, il a toujours été super cool avec les groupes"
En charge du bar V.I.P, Arnaud Courtias est surtout impressionné par la capacité de l'organisateur a reconnaître au fil des années les gens avec lesquels il a travaillé. "Lors de mon premier passage au JDM, j'avais croisé le Michel que quelques minutes, l'année suivante il m'a tout de suite reconnu." Originaire de la région parisienne, Arnaud revient chaque année pour tenir le bar des V.I.P. Une présence qui a renforcé ses liens d'amitié avec le Michel.
Au début, on se serrait la main, après on s'est fait la bise et maintenant, on se serre dans les bras " confie Arnaud.
Spécialiste des frites, Claire* vient depuis neuf ans au JDM. Le Michel, elle le connaissait par l'intermédiaire de Thierry Breneau, le président du festival. Après tant d'années passées sur les terres de Bulligny, Claire est dithyrambique quand il s'agit de décrire l'homme qui a donné son nom au festival. "C'est un bon vivant, quelqu'un qui a le cœur sur la main " s'exclame-t-elle.
Il raconte aussi beaucoup d'âneries " ajoute Claire, le sourire aux lèvres
*le prénom a été modifié