SNCF : barbecues, revendications et crispations

Jeudi 12 juin 2014, deuxième jour de grève à la SNCF. Les syndicats de cheminots sont toujours mobilisés en cette mi-journée. Pique-nique revendicatif à Nancy, barbecue de la colère à Metz, les cheminots ont du mal à digérer la réforme ferroviaire.

Deuxième jour de grève à la SNCF en ce jeudi 12 juin et des cheminots toujours déterminés. Les syndicats ne se contentent pas de perturber le trafic des trains. Ils ont des revendications et tiennent à le faire savoir. Ainsi, les syndicats organisent à la mi-journée des événements populaires : un pique-nique à Nancy, un barbecue à Metz et des manifestations sont programmées cet après-midi.

A Nancy, les cheminots votent la poursuite du mouvement

Réunis en assemblée générale à Nancy, et avant de manifester cet après-midi, les syndicats ont voté la poursuite du mouvement à l'unanimité. Fabien Bauer, Secrétaire général CGT-Cheminots l'a annoncé en direct dans le 12/13 de France 3 Lorraine.

A Paris, la tension est montée d'un cran lors d'une réunion avec le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier

La CGT-cheminot a fait savoir que le syndicat conditionnait l'arrêt de la grève à un report du projet de réforme tandis que Sud-Rail claquait la porte des négociations à Paris ce matin.
La réforme ferroviaire qui crispe ainsi les cheminots doit être examinée par les députés à partir du 17 juin 2014. Elle prévoit notamment le regroupement entre la SCNF et Réseau Ferré de France. Une réforme qui doit, selon le gouvernement doit générer 1.5 milliards d'euros d'économie par an. Les cheminots ne sont pas opposés à une entreprise unique mais la réforme prévoit que les deux entités restent indépendantes. De plus, pour les syndicats, cette réforme ne règle pas le problème de la dette actuelle du secteur ferroviaire qui atteint 44 milliards d'euros.