Cela fait maintenant sept années qu'Anne-Lise, Nancéienne de 27 ans, vit le Tour de France de l'intérieur. Au sein de la caravane ou sur la ligne d'arrivée, l'étudiante en kinésithérapie a attrapé le virus de la Grande Boucle. Cette année encore Anne-Laure sera sur les routes. Portrait.
Depuis sept ans, Anne-Lise sillonne les routes de l'hexagone grâce au Tour de France.Loin d'être une sportive chevronnée, la Nancéienne n'est pas non plus une fan de cyclisme. Hôtesse pour différents sponsors, l'étudiante de 27 ans n'envisage plus aucun été sans la Grande Boucle.
Une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer"
Beaucoup d'appelés et peu d'élus :
Grande amatrice d'évènements sportifs, Anne-Laure tente l'aventure il y a sept ans, conseillée par une amie, ancienne hôtesse du tour. La jeune femme est loin de se douter que devenir membre de la caravane du Tour est une aventure en-soi.Il a fallu trouver les contacts, cette étape était la plus dure."
Une fois sa candidature retenue, l'étudiante a misé sur sa personnalité joviale et avenante, pour être sélectionnée.
De la caravane à la ligne d'arrivée :
Pendant cinq éditions, Anne-Laure était au cœur de la caravane. Une véritable famille.Je suis toujours triste quand le Tour se termine mais les anciens reviennent d'année en année"
Désormais, la Nancéienne est postée à chaque arrivée. Un emplacement idéal pour admirer les épilogues des 21 étapes et nouer des liens privilégiés avec les spectateurs. Une ambiance différente de celle que l'étudiant a connue au sein de la caravane.
Sur la ligne, on fait plaisir aux gens, on discute avec eux."
Avec sa partenaire, Camille, Anne-Lise distribue des goodies, des petites douceurs destinés au public. Les bras chargés de mini-saucisson, de bobs ou encore de baudruches, l'étudiante à la lourde responsabilité d'effectuer un partage équilibré.
On fait des heureux et des malheureux, mais l'atmosphère reste toujours très conviviale"
Un rythme effréné :
La course terminée, Chaque soir, Anne-Laure et ses vingt collègues sont hébergés dans un nouvel hôtel. Quelques heures de sommeil plus tard, la petite équipe doit plier bagage. Une routine perturbée seulement par les journées de repos des cyclistes.Pendant ces quelques jours de répit, les caravaniers délaissent leurs produits sponsorisés pour devenir le temps d'une journée de véritables sportifs. Rafting, promenade, baignade... Un rythme effréné qui semble convenir à la jeune fille.
Être hôtesse reste un métier pour lequel on est heureux de se lever le matin."