Le ministère de l'éducation national a demandé à chaque académie d'organiser un moment de réflexion sur les nouveaux programmes scolaires. Le mercredi 15 octobre sera donc une journée balisée. Une tension de plus dans le dossier "accueil des enfants".
Ce mercredi 1er octobre était organisée une journée nationale de mobilisation contre les nouveaux rythmes scolaires. Mais dans la région, une nouvelle goutte d'eau fait déborder le vase déjà bien plein.
En effet, l'académie de Reims, à la demande du Ministère de l'Education National, a décrété mercredi 15 octobre comme journée banalisée. Les enseignants, de la maternelle au collège, sont appelés à réfléchir sur le socle commun de compétences, entendez les programmes scolaires.
Résultat, mercredi 15 octobre, l'ensemble des familles des élèves concernés est aussi appelé à réfléchir sur un moyen de garde.
Une annonce très mal perçue par les maires de la région. Yves Detraigne, sénateur, maire (UDI) de Witry-lès-Reims et président de l'association des maires de la Marne a d'ailleurs vivement réagi. Il a écrit au Recteur de l'académie de Reims le 26 septembre dernier. "La collectivité territoriale n'est pas la variable d'ajustement de l'Education nationale" dit-il. Cette journée banalisée a été décidée "sans aucune concertation avec les familles et les collectivités. En décidant seule, l'éducation nationale choisi de mettre les familles dans la difficulté et d'obliger les élus locaux à prendre en charge les élèves sur le temps de classe libéré."
Certaines communes pourront le faire, d'autres déjà en difficulté pour mettre en place les nouveaux rythmes scolaires ne pourront pas assurer cet accueil.
Un nouveau casse-tête en perspective pour les parents d'élève.