Le 12 juin 2014, le quadragénaire avait défrayé la chronique et fait la une des médias. Plusieurs fois condamné pour agressions sexuelles, il avait coupé son bracelet électronique et quitté Nancy. 3 semaines de cavale, avant son arrestation au Perthus, à la frontière espagnole, le 2 juillet.
Jean-Luc Moindrot a été plusieurs fois condamné.
La dernière condamnation en date, à 20 ans de prison, a été prononcée en 2001 par la Cour d'Assises de l'Yonne.
Depuis sa libération, il était astreint au port d'un bracelet électronique et une obligation de soins.
Jusqu'au jour du 12 juin où il coupe son bracelet électronique et s'enfuit en voiture.
Devant sa "dangerosité potentielle importante", son portrait est largement diffusé.
Il sera finalement arrêté au Perthus, à la frontière espagnole, le 2 juillet.
Mercredi 29 octobre 2014, il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nancy pour ces faits.
Le procureur a requis une peine de 18 mois de prison ferme.
Réquisitions suivies à la lettre par le tribunal, auxquelles s'ajoutent 36 mois de plus, concernant les réductions de peine dont il avait bénéficié, et qui sont retirées suite au non respect des conditions qui lui étaient imposées.
Jean-Luc Moindrot a donc réintégré la prison de Nancy-Maxéville. Pour 54 mois.