Consensus autour de la place de Strasbourg, qui sera bien "chef-lieu de sa région". Reste à définir avec le Sénat quels en seront les contours.
Les débats ont repris jeudi à l'Assemblée nationale sur la question des chefs-lieux des futures régions. En votant cette nuit l'article premier, l'Assemblée nationale a validé le projet de loi créant 13 régions françaises dont l'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne.
Jeudi matin, l'amendement de Philippe Bies (député PS du Bas-Rhin) a été voté à l'unanimité, faisant de Strasbourg, dans la loi, le chef lieu de l'Alsace et de la région à laquelle elle appartiendra.
La bataille a été rude. La droite alsacienne a fini par accepter de retirer l'amendement Straumann qui allait dans le même sens mais était moins précis. Un consensus et une once de sérénité retrouvée, grâce il faut bien le dire, au savoir-faire du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Mercredi soir, les députés avaient rejeté trois propositions d'amendement à l'article : celui du député (PS) Philippe Bies portant sur la fusion des deux départements alsaciens au sein d'une région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne (ALCA). Les autres propositions venaient de l'UMP, soutenue par les écologistes : elles proposaient le maintien de la région Alsace seule.
Prochaine étape : réunion de la commission mixte paritaire dès le 27 novembre pour essayer de concilier les positions du Sénat et de l'Assemblée nationale. En effet, les deux assemblées n'ont pas voté la même carte.