Le Pape François a pris ses fonctions il y a un an et demi après la renonciation de Benoît XVI. Alors qu'en 2005, il était donné comme favori pour succéder à Jean-Paul II, son élection fut une surprise en 2013. Pourtant d'emblée il apparaît comme un pape humble, réformateur et volontaire.
Le 13 mars 2013, quand la fumée blanche s'élève de la chapelle Sixtine, les Catholiques ont un nouveau pape : le 266ème, Jorge Mario Bergoglio. Car François est argentin, et pour la première fois, un Sud-Américain, un jésuite, devient chef de l'Eglise catholique.
François est aussi proches des jeunes. Il écrit régulièrement sur les réseaux sociaux qui reçoivent un accueil triomphal lors des journées mondiales de la jeunesse en juillet 2013 au Brésil. Les jeunes sont probablement séduits par l'esprit d'ouverture de ce pape réformateur et sans tabou.
Les homosexuels, mais aussi les personnes divorcées et remariées étaient d'ailleurs au coeur du synode sur la famille le mois dernier. François espérait leur ouvrir l'accès aux sacrements, mais il faudra encore du temps pour faire changer l'Eglise de position.
Enfin, ce pape est très impliqué en politique étrangère. Pour sa première visite hors de Rome, il choisit de se rendre sur la petite île italienne de Lampedusa, en solidarité avec les milliers de migrants qui y arrivent chaque année.
Comme ses prédécesseurs, il s'est recueilli devant le mur des lamentations. Lors de cette visite en terre sainte, il était allé jusqu'à convier les présidents israélien et palestinien au Vatican dans l'espoir de relancer le processus de paix. Début juin, sa prière a été exaucée : Shimon Peres et Mahmoud Abbas ont accepté l'invitation. Ils ont même planté ensemble un olivier, l'arbre symbole de paix.