Fin décembre 2014, une famille du Lunévillois, qui veut faire reconnaître son erreur de diagnostic au CHU de Nancy, a décidé de rendre public ses cauchemars.
Mireille et de sa fille n'ont jamais souffert de myopathie, cette maladie dégénérative des muscles. Pourtant, elles l'ont cru pendant sept ans, jusqu'à ce qu'un nouveau docteur du CHU de Nancy approfondisse le dossier de l'adulte.
La maman se souvient parfaitement de cet appel, en février dernier, dans lequel elle apprend qu'il y a peut-être eu un raté au sujet de ses douleurs articulaires. Elle a refait une biopsie et a eu la confirmation en juin.
La myopathie étant une maladie génétique, le CHU fait des examens aux enfants. Chez la dernière, une prise de sang n'a pas été bonne, et comme un spécialiste nancéien des maladies orphelines avait déjà posé le diagnostic pour la mère, les médecins étaient sûrs qu'elle était touchée aussi.
La famille Meurthe-et-Mosellane attend encore des explications du CHU. Mireille a perdu son emploi. Elle s'imaginait vivre en fauteuil roulant.
Expertise judiciaire
Le dossier a été confié à un avocat nancéien. Yves-Pierre Joffroy va déposer un référé auprès du président du tribunal administratif.Je veux faire constater l'erreur qui me semble incontestable, raconte l'avocat dans les colonnes de L'Est Républicain du 31 décembre. Je demande une provision pour l'ensemble des victimes de ce dossier et je sollicite une expertise judiciaire pour connaître les conséquences de la médication imposée à la maman et à sa fille.
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