Après deux jours de grève, les salariés du Surso, le Service d’Urgence Social pour Personnes sans résidence Stable, ont décidé jeudi de reprendre provisoirement le travail. Dans leur structure, ils accueillent et orientent vers des repas chauds et de l’hébergement les personnes en situation précaire.
Mais depuis plus d’un mois, ils ne peuvent plus rien faire : plus de repas chauds, plus de lits disponibles dans les structures traditionnelles. Cette nuit encore, le 115 n’a pu loger 75 personnes.
Le mouvement de grève est suspendu dans l’attente d’une réunion avec les pouvoirs publics demain. Un abri de nuit devrait être ouvert la semaine prochaine.