Score nul, 0-0, pour un match qui s'est joué sous puis dans la neige qu'il a fallu dégager du terrrain, samedi 31 janvier 2015. Des conditions qui n'ont pas permis aux lorrains de l'emporter sur la pelouse de Saint-Symphorien. Ils restent à la dernière place du championnat de Ligue 1.
Sous la neige et sur un terrain ressemblant plus à une patinoire qu'à une pelouse en seconde période, Metz et Nice, réduit à dix pour le dernier quart d'heure, n'ont pas réussi à se départager (0-0), ni même à vraiment jouer au football lors de la 23e journée de L1 samedi 31 janvier 2015.
Les deux équipes voient ainsi s'achever leur série respective : de deux défaites consécutives pour Metz, toujours dernier au classement, de trois victoires successives pour Nice.
Après une première période plutôt terne marqué par d'importantes chutes de neige qui ne favorisaient pas le jeu, c'était le ballet des souffleuses et des marqueurs rouges à la pause qui animait le plus le stade.
En 45 minutes, les Messins s'étaient procuré deux occasions assez nettes. Une frappe de Lejeune sur une remise de Ngbakoto n'était pas passé loin (6e) et la tête de N'Daw sur un corner de Lejeune avait été repoussé par Hassen (21e). Les Niçois avaient surtout glissé. Mais le spectacle n'avait vraiment pas été au rendez-vous de ce festival de mauvaises passes et d'approximations. Dans les dix dernières minutes avant la pause, la neige formait un rideau et le terrain se recouvrait d'un blanc manteau. D'où le ballet des souffleuses.
Malgré celui-ci, la seconde période ressemblait plus à une séance de patinage artistique, sans la glace, qu'à un match de football. Les Messins s'en sortaient un peu mieux et inquiétaient par moment Hansen. Mais ni Palomino (49e), ni Ngbakoto (76e) ne cadraient leur tête. Maupay, qui était allé au contact tête contre tête avec Marchal était exclu à la 72e. Et la rencontre se terminait dans le blanc, du ciel comme du terrain.
La réaction d'Albert Cartier :
"Sur un tel terrain, sous la neige, c'est plus facile de défendre que de faire du jeu. Je crois que l'état d'esprit est bon. C'est avec un tel état d'esprit qu'on prendra des points, qu'on n'encaissera déjà pas de buts. On pourra avancer. Il n'y a rien à reprocher aux garçons sur l'état d'esprit. Ils ont affiché une volonté intéressante, une certaine idée de jouer, aussi, dans des conditions difficiles. Maintenant, il faut qu'on arrive à 42 points. Il faut aller chercher quelque chose, ce sera à Bastia qu'on devra le faire. Quant à jouer ce match, il faut respecter la décision de l'arbitre, il nous a demandé de le jouer, les garçons l'ont fait, les deux équipes l'ont fait, les deux coaches l'ont accepté, ça s'est joué, voilà tout."