Le plan de sauvetage du Galaxie qui était en redressement judiciaire depuis près de 18 mois a été validé par la justice
"Le plan est validé. C'est une nouvelle ère qui s'ouvre, on n'a plus cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, on va reprendre un rythme normal", s'est félicitée la directrice du Galaxie Carole Revel, interrogée par l'AFP.
La salle de spectacle, déficitaire et cumulant plus de 1,6 million d'euros de dettes, va rembourser ses créanciers sur dix ans, grâce notamment à une subvention annuelle de 160.000 euros votée par la municipalité d'Amnéville. Il y a quelques mois la municipalité avait par ailleurs augmenté sa part au capital du Galaxie à près de 85%, contre 61% précédemment, apportant 675.000 euros de liquidités avec le concours du pôle thermal de la ville.
Cet apport de trésorerie "permettra de faire fonctionner le Galaxie et de couvrir les charges jusqu'à fin 2015, donc ça nous laisse vraiment de la marge pour le redynamiser" a déclaré à l'AFP Eric Munier, le maire d'Amnéville (sans étiquette) depuis l'an dernier.
Inauguré en 1991, le Galaxie, dotée d'une capacité modulable allant jusqu'à 13.000 personnes, était l'un des projets pharaoniques de Jean Kiffer, l'emblématique maire d'Amnéville de 1965 jusqu'à son décès en 2011, qui avait reconverti sa ville de tradition sidérurgique en pôle touristique.
La salle emploie 10 salariés permanents et entre 1.200 et 1.300 intermittents par an, contre 2.000 précédemment, ayant renoncé à monter ses propres productions en raison de ses difficultés financières liées à la conjoncture économique défavorable
