La sécurité au fond de la mine

Le travail des mineurs de fond était un labeur à haut risque et les accidents nombreux, comme le racontait déjà le Germinal de Zola. Des accidents faisant de très nombreuses victimes en raison de la spécificité du milieu. Mais les éléments de sécurité sont arrivés très tardivement au fond des puits.

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Le travail des mineurs de fond était un labeur à haut risque et les accidents nombreux. Des accidents faisant souvent de très nombreuses victimes en raison de la spécificité du milieu. Sans parler de la silicose, maladie provoquées par l’inhalation de microparticules et poussières, des coupures, des chutes, des écrasements, des problèmes de dos, d’arthrose ou encore des yeux.

Si les inondations et les éboulements étaient fréquents avant le 20e siècle, le grisou et le poussier étaient les phénomènes les plus redoutés par les hommes du fond, d’autant que la sécurité n’est devenu que très tardivement une priorité comme le raconte par exemple le roman Germinal d'Emile Zola au 19e siècle.


L’élément déclencheur a été la catastrophe de la mine de Courrières (pourtant prix international de la sécurité à l’époque !) qui a provoqué la mort de 1.099 mineurs.
La modernisation progressive de l’outil de travail réduit le nombre des accidents et les risques naturels sont progressivement maîtrisés après la Première Guerre mondiale, sans toutefois pouvoir totalement les effacer. Mais après la nationalisation des sociétés françaises d’exploitation des mines décidée en 1944 pour relancer la production et officialisée en 1946, la sécurité et la santé des mineurs deviennent une préoccupation des pouvoirs publics.


Des dispositifs de sécurité ont ainsi progressivement été élaborés pour lutter contre le grisou (système d’aérage, appareils de détection : grisoumètre) et le poussier (lampes sécurisées, projection de craie sur les parois, humidification des galeries, bacs d’eau ou de sable qui ont remplacé les planches de poussières de craie suspendues en hauteur dans les galeries).
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