Le FN a progressé partout en Lorraine, y compris dans les zones où il était faible voire inexistant en terme de voix lors des précédents scrutins. Avec un seul binôme élu, le bilan de ces départementales semble faible pour l'extrême-droite. Mais il ne faut pas s'y tromper : le FN est là pour durer.
Un seul binôme FN a été finalement élu en Lorraine où le mouvement d'extrême-droite était engagé dimanche 29 mars 2015 pour le second tour des départementales dans 12 triangulaires.Un seul binôme à Saint-Mihiel, au coeur de la Meuse, au coeur de la Lorraine, au coeur de la Grande Région Lorraine Alsace Champagne-Ardenne. Une présence symbolique qui traduit cependant un ancrage réel qui s'est affirmé au cours des dernières décennies dans notre région.
Une présence symbolique qui pourrait se renforcer plus encore en décembre 2015 à l'occasion du scrutin des régionales qui se jouera pour partie à la proportionnelle. Dans un article du monde, la présidente du FN place d'ailleurs la région ALCA dans la ligne de mire de l'extrême-droite en décembre prochain (A lire ici).
"Combien de régions espérez-vous remporter ? Quatre. Nord-Pas-de-Calais-Picardie ; Provence-Alpes-Côte-Azur ; Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées." Marine Le Pen dans Le Monde du 29 mars 2015.
Retrouvez la page spéciale consacrée lundi 31 mars 2015 au poids du Front National en Lorraine :
- Le FN au sortir du 2nd tour des départementales
- La réaction de Bruno Rota, nouveau conseiller départemental de Saint-Mihiel (FN)
- L'exemple de Forbach
- L'analyse de François Laval, directeur de Sciences Po à Nancy