A31 bis : plus de trains d'ici 2016 pour aider les frontaliers

Une nouvelle réunion réunion publique concernant l'A31 bis se tenait hier jeudi 21 mai 2015 à Thionville sur le thème de "l'offre des réseaux de transports et les déplacements transfrontaliers". L'offre ferroviaire va fortement augmenter d'ici 2016 et 2020, avec plus de 6 000 places par heure.

Hier jeudi 21 mai 2015 se tenait à Thionville une réunion publique sur le thème de "l'offre des réseaux de transports et les déplacements transfrontaliers"

166 197. C'est le nombre de frontaliers entrants au Luxembourg chaque jour pour travailler fin 2014. Un chiffre conséquent qui a triplé en vingt ans. Tous les jours se pose le problème des déplacements, en particulier pour les Français, qui sont 83 567, principalement des Lorrains, en 2014. Leur principal moyen de déplacement est la voiture, ce qui donne chaque matin et chaque soir des bouchons monstres sur l'autoroute A31.

Plus de trains, à une plus grande fréquence. Voilà la principale réponse donnée hier au cours de la réunion publique dédiée aux transports en commun. Des deux côtés de la frontière, on mise sur le rail pour tenter d'alléger le poids qui pèse sur l'autoroute A31, dont le débat porte sur son élargissement sur plusieurs secteurs et l'ajout d'un contournement supplémentaire au sud de Thionville. D'ici 2016, on parle de six trains par heure aux heures de pointe, contre quatre actuellement, soit plus de 4 000 places assises. À l'horizon 2020, cette capacité sera portée à plus de 6 000 places. Une hausse de l'offre rendue possible par les travaux effectués en gare de Metz et de Luxembourg, ainsi que de la construction d'une nouvelle ligne de sept kilomètres entre Luxembourg et Bettembourg.

Retrouvez le reportage de Benoît de Butler et René Elkaïm :

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