Des militants ont répondu ce samedi 10 mars à l'appel de l'association Réaction en Chaîne Humaine (R.E.C.H) à une journée européenne d'action antinucléaire sur les ponts autoroutiers européens. Des banderoles étaient visibles ce matin sur plusieurs ponts de l'A31 en Lorraine.
L'action s'est déroulée en Lorraine ce samedi 10 mars 2018 entre 10h et 11h30 sur l'autoroute A31 et sur la N4 : des banderoles ont été déployées sur plusieurs ponts du barreau autoroutier et de la Nationale pour dénoncer la politique nucléaire.
Les militants lorrains (et alsaciens, voir ci-dessous) ont ainsi répondu à l'action de l'association Réaction En Chaîne Humaine à laquelle s'est jointe Cattenom Non Merci.
Par cette action de dimension européenne, les associations veulent montrer que :
La radioactivité ne s'arrête pas aux frontières.
Dans un communiqué conjoint, les deux associations dénoncent "une industrie mortifère, la prolongation des vieux réacteurs, le démarrage de l’EPR de Flamanville, ainsi que le projet d’enfouissement des déchets radioactifs de Bure."
Elles rappellent leur demande, "urgente", de fermeture "des centrales en Europe à cause du danger et de la menace de plus en plus grande qu’elles représentent".
Selon les associations, quatre-vingts trois réacteurs ont plus de trente ans et quinze d'entre-eux se situent sur une zone sismique.
Une chaîne "humaine" européenne
L'action des associations a débuté en France dans le sud-ouest, la vallée du Rhône et jusqu'au Luxembourg. Elle s'est déroulée dans le même temps sur les ponts d’autoroutes dans plusieurs autres pays européens : au Portugal, en Espagne, Suisse, Allemagne,Belgique, Pays-Bas, Autriche et en Hongrie.