Accueil des "migrants" : ce qu'en pensent les personnalités en Champagne-Ardenne

Un "coordinateur national", le préfet Kléber Arhoul, sera chargé d'organiser l'accueil des migrants par les différentes villes et collectivités locales qui se sont dites disponibles ces derniers jours, a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Voici ce que pensent les personnalités politiques de l'accueil des "migrants" en Champagne-Ardenne :

  • Florian Lecoutre (PS), maire de Nouzonville, ne se positionne pas clairement sur ce dossier. Il demande une réunion de l'agglomération Charleville-Sedan. Elle se tiendra justement ce jeudi à ce sujet.
  • Miguel Leroy (les Républicains), maire d'Auvillers-les-Forges et président de la communauté de communes Ardennes-Thierache est prêt a accueillir des migrants. Il ajoute, également chez lui. Il demande la mobilisation de tout le département.
  • Pour le député-maire de Châlons-en-Champagne Benoist Apparu (les Républicains), la tendance est au "ni ni". Il semble être ni pour, ni contre. Il n'a pas encore tranché la question. Voir son interview ci-dessous.
  • Le député-maire de Reims, Arnaud Robinet est l'invité de notre journal de 19h00. Il a clairement et rapidement pris position.

Voir son interview dans notre JT 19/20 de ce lundi 7 septembre 2015

Un "coordinateur national", le préfet Kléber Arhoul, sera chargé d'organiser l'accueil des migrants par les différentes villes et collectivités locales qui se sont dites disponibles ces derniers jours, a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Le ministre de l'Intérieur a évoqué les villes de Paris, Bordeaux, Pau, Villeurbanne, Avignon, Poitiers, Besançon, Évry, Rouen, Strasbourg, Metz et Lille dans son discours. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé (Les Républicains), et celui de Pau, François Bayrou (MoDem), devraient notamment être présents à la réunion, selon l'entourage du ministre.
Saluant les "nombreuses initiatives" qui se manifestent depuis quelques jours "de la part de maires de toutes sensibilités", M. Cazeneuve a estimé que "ces bonnes volontés doivent être accompagnées par l'État". Il a assuré que "les moyens administratifs et budgétaires nécessaires pour relever le défi humanitaire qui se présente à notre pays, et plus largement à l'Union européenne" seraient dégagés. M. Cazeneuve a par ailleurs précisé quelques points sur le dispositif d'accueil de réfugiés dévoilé dans la matinée par le président François Hollande, notamment sur le millier de réfugiés que la France est prête à accueillir dans les semaines à venir "pour soulager les efforts de l'Allemagne".
Cet accueil se fera "sur une base strictement volontaire", et "nous sommes convenus que les réfugiés seraient uniquement des Syriens, Irakiens et Érythréens, c'est-à-dire des personnes en urgent besoin de protection", a-t-il affirmé.

"Dès ce (lundi) matin, des équipes de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) et de l'Ofii (Office français de l'immigration et de l'intégration) accompagnées d'interprètes se sont rendues près de Munich" (sud de l'Allemagne), à la frontière pour identifier, "en lien avec les autorités allemandes", les personnes "en besoin manifeste de protection" que la France accueillera.

Ces réfugiés seront orientés "dans les prochains jours" vers "une dizaine de centres provisoires en Ile-de-France ou à proximité", où ils resteront "quelques semaines, le temps que leurs demandes d'asile soient instruites par l'Ofpra", a-t-il ajouté. Mais, "dès que le statut de réfugié leur aura été reconnu (...) des offres de relogement sur le territoire national, en lien avec les communes volontaires, pourront être effectuées", a-t-il précisé.
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