Murielle Bolle, entendue depuis mercredi dans les Vosges pour "complicité d'assassinat" dans le cadre de l'affaire Grégory, va être déferrée jeudi 29 juin 2017 à Dijon devant le parquet général avant d'être présentée à la juge qui instruit le dossier.
Rappel des faits signé Bruno Demange
En 1984, alors âgée de 15 ans, Murielle Bolle fut à l'origine de l'arrestation du premier suspect, son beau-frère Bernard Laroche dont les époux Jacob étaient proches, en livrant un témoignage accablant à son encontre, avant de se rétracter brusquement.
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Murielle Bolle, entendue depuis mercredi dans les Vosges pour "complicité d'assassinat" dans le cadre de l'affaire Grégory, va être déferrée jeudi à Dijon devant le parquet général avant d'être présentée à la juge qui instruit le dossier, a annoncé son avocat.
Elle "sera présentée à un magistrat instructeur dans l'après-midi et le magistrat instructeur décidera de la suite", a déclaré Me Jean-Paul Teissonnière au terme de la garde à vue de cette femme de 48 ans, adolescente à l'époque des faits.
Selon l'avocat, le seul "élément nouveau" abordé lors de cette garde à vue, reprise plus de 32 ans après les faits, sont les déclarations d'un cousin éloigné à qui Murielle Bolle aurait affirmé que la version incriminant Bernard Laroche était vraie.
En 1984, alors âgée de 15 ans, Murielle Bolle fut à l'origine de l'arrestation du premier suspect, son beau-frère Bernard Laroche dont les époux Jacob étaient proches, en livrant un témoignage accablant à son encontre, avant de se rétracter brusquement.
Ce dernier avait été remis en liberté début 1985 puis tué par son cousin Jean-Marie Villemin, le père de Grégory.
Murielle Bolle avait été interpellée mercredi 28 juin 2017 à son domicile de Granges-sur-Vologne
et conduite dans des locaux de la gendarmerie à Saint-Etienne-lès-Remiremont.
La juge qui instruit le dossier, Claire Barbier, pourrait la mettre en examen ou la placer sous le statut de témoin assisté.