Jérémy Warin et son fils Nathan (18 mois) sont, depuis 7 semaines, retenus par mesure de protection par le gouvernement suédois. L'avocat rémois de la famille assigne la Suède dans une procédure d'extrême urgence.
Jérémy Warin et son fils Nathan (18 mois) sont retenus par mesure de protection par le gouvernement suédois depuis près de deux mois.
Les autorités suédoises jugeant que la mère Hélen, instable, pouvait nuire à l’enfant, elles ont décidé de son hospitalisation et du placement de l’enfant.
Mais la femme de Jérémy Warin, a été rapidement mise hors de cause par les médecins de l’hôpital psychiatrique de Malmö. Malgré les preuves médicales apportées, Jérémy et son fils restent en « rétention sociale » et aucune date de sortie ne leur a été indiquée.
En France, la famille Warin s’organise, et maître Emmanuel Ludot, avocat au barreau de Reims, a été saisi, ce lundi 8 août, pour défendre les intérêts de Jérémy, de Nathan et Hélen Warin.
Dès demain, l'avocat rémois déposera au tribunal de Grande Instance de Châlons-en-Champagne une procédure en extrême urgence contre l’Etat suédois.
Cette procédure sera engagée pour que les droits de Nathan, 18 mois, de nationalité française, soient préservés. Cette procédure demandera à l’Etat suédois de rendre l’enfant à l’Etat français.
Suivra une date d’audience définie par le TGI de Châlons-en-Champagne. Une audience qui devrait donc se tenir dans la Marne et l’Etat suédois assigné devrait envoyer au tribunal un des diplomates de l’ambassade de Suède en France.