12,2% d'œufs produits en Alsace le sont en agriculture biologique. C'est bien, mais le consommateur en veut davantage. Pour répondre à la demande la filière Prim'Vert s'organise et se développe avec de nouveaux élevages comme celui d'Odile Wendling à Lupstein (Bas-Rhin).
Vendeuse de fruits et légumes, Odile Wendling a décidé de changer de vie professionnelle à 48 ans pour se lancer dans l'élevage de poules pondeuses. Après plusieurs mois d'obesrvation et de formation, elle vient d'accueillir chez elle 9.000 poules de Champagne.
Le bâtiment flambant neuf de 1500 m2 répond aux dernières normes. Il compte six poules par m2 qui vivent au sol : "les pondoirs disposent d'un tapis pour amener un peu de confort. Quatre poules peuvent y pondre à la fois". Des poules qui peuvent sortir dans un jardin d'hiver ou dans le pré attenant. "Pour moi, il est important que les poules se sentent le mieux possible. Elles doivent être en forme. Quand j'arrive le matin, elles chantent. C'est vital". Chaque jour, elles pondent près de 8.000 œufs (code 0 sur les œufs) vendus à la ferme haut-rhinoise Prim'Vert qui les revend à travers toute l'Alsace.Quand j'arrive le matin, elles chantent. C'est vital - Odile Wendling, éleveuse
C'est André Bastady qui a créé la filière bio il y a quelques années dans le Sundgau (Haut-Rhin) et il cherchait à se développer dans le Bas-Rhin."Au début, nous vendions nos oeufs autour de Saint-Louis, puis à Colmar et Sélestat. Aujourd'hui, nous avons des marchés sur Strasbourg mais nous ne vivons pas là. Notre volonté a toujours été de vendre au plus près. C'est pour cela que nous avons ouvert deux, trois ateliers dans le Bas-Rhin comme celui d'Odile Wendling".Notre volonté a toujours été de vendre au plus près - André Bastady, créateur de la marque Prim'Vert