Cannes 2018 : 150 lycéens alsaciens à la découverte du Festival

Six lycées d'Alsace, publics et privés, ont fait le déplacement cette année à Cannes avec leurs élèves de première en option cinéma.

Pour tous, le festival de Cannes est une première. Un voyage longuement attendu et préparé par ces élèves inscrits en option cinéma depuis la seconde.
Le temps d'une semaine, le festival  est devenu leur sujet de devoirs. Petit déjeuner à 6h40, retour des salles obscures à minuit, voire au-delà, ils racontent leur aventure cannoise, équipés de leur smoking ou robes de soirée.


"Il faut se préparer à ne pas être dégoûté si on est refoulé parce que la salle est pleine"

Orens Montenot, 17 ans, de Betschdorf, 1re S, Lycée Stanislas de Wissembourg


"Je suis content, on découvre des films en avant-première, qui ne sortiront peut-être jamais en France. Au lycée, on a un emploi du temps. Ici, on est un peu cadrés, mais les profs nous ont donné des astuces et nous laissent assez libres. Je ne pensais pas que c'était aussi difficile pour entrer dans les salles, il faut se préparer à ne pas être dégoûté si on est refoulé parce que la salle est pleine! J'ai acheté un smoking, mais comme je suis arrivé à maturité en taille, ça resservira."

 


"C'est une grande expérience"

Emmanuelle Bari, 16 ans, de Dieffenbach-lès-Woerth, 1re ES, Lycée Stanislas de Wissembourg


"Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde. Hier, on a fait deux heures d'attente et on a été refoulés. Mais c'est une grande expérience de faire ce festival."




"C'était géniaaaaaaal"

Céline Meyer, 16 ans, de Kintzheim, 1ère L, Lycée Frédéric Kirschleger de Munster


"Je ne pensais pas pouvoir entrer dans la salle pour Climax de Gaspar Noé. Alors on s'est levé et on a pris un taxi à 5h45 du matin [pour la séance de 8h45, première mondiale à la Quinzaine des Réalisateurs, ndlr]. On est arrivés 3 heures en avance et on a pu entreeeeeeeer! C'était géniaaaaaaal, Gaspar Noé était dans la salle et il y avait des questions réponses avec le public après le film."



"Il y plein de gens riches ici, on le voit dans les voitures, dans l'attitude"

Pierrot Kremer, 17 ans, de Soucht (57),  1re ES, Lycée Stanislas de Wissembourg


"Il y plein de gens riches ici, on le voit dans les voitures, dans l'attitude, je n'ai pas l'habitude. Quand les gens montent les marches, on voit qu'il y a une certaine fierté. Pour nous, c'est drôle de faire pareil et de jouer le jeu alors qu'on a passé 3 heures à mendier pour avoir des places....!"



"Cannes, c'est grandiose, c'est un rêve d'enfant"

Corentin Boubay, 17 ans, de Sélestat - 1re L, Lycée Frédéric Kirschleger de Munster

"Les files d'attente sont longues, mais avec la motivation, tout est possible! Cannes c'est grandiose, c'est un rêve d'enfant. On peut parler des films avec plein de gens, c'est une expérience."



"Comme nulle part ailleurs" 

Pierre Drouot, professeur de cinéma et audiovisuel, Lycée Frédéric Kirschleger de Munster

"Les élèves doivent tenir un journal des séances, pour parler des films qu'ils ont vus, et rédiger au retour un devoir que j'ai appelé "Mon Festival de Cannes" dans lequel ils racontent leurs impressions. C'est un exercice noté. Le plus formateur, c'est d'aller voir un film dont ils n'ont jamais entendu parler: pour les élèves, ce sont des conditions de réception optimales comme nulle part ailleurs".



"Ça permet de montrer aux élèves que le cinéma, ce sont aussi des vrais gens"

Gabriel Amar, professeur de cinéma et audiovisuel, Lycée Stanislas de Wissembourg

"C'est une expérience de voir un film à Cannes avec une salle remplie de cinéphiles. C'est intéressant d'observer et de ressentir les réactions des spectateurs. Dans les salles, il y a parfois l'équipe du film et ça permet de montrer aux élèves que le cinéma, ce sont aussi des vrais gens. C'est un peu stressant de surveiller les élèves à Cannes, on leur donne des rendez vous réguliers 3 ou 4 fois par jour, et ils ont pour consigne de rester en relation avec moi par SMS tout au long de la journée."

Sont présents cette année à Cannes les lycées Stanislas de Wissembourg, Henri Meck de Molsheim, Marc Bloch de Bischheim, Jean Sturm de Strasbourg, Frédéric Kirschleger de Munster et Jean-Henri Lambert de Mulhouse. Chacun envoie en moyenne un groupe de 25 élèves, pour la plupart en première, option ou enseignement de spécialité cinéma-audiovisuel.

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