Des facteurs de la CGT (activités poste et télécom) sont en grève ce vendredi 22 et ce samedi 23 avril pour réclamer une prime de distribution du courrier électoral.
"Toute activité supplémentaire doit être rémunérée correctement" explique Patrick Leroy, secrétaire général CGT FAPT 67 (Fédération des activités poste et télécommunication). Or, selon lui, ce n'est pas le cas avec la distribution des professions de foi pour cette présidentielle 2022. Certains facteurs sont mécontents et sont en grève ce vendredi 22 et samedi 23 avril.
"Avec 12 candidats au premier tour, ça représente des kilos de papiers supplémentaires à transporter pour nos facteurs. En plus, les candidats nous font parvenir leurs courriers en milieu de semaine, on doit donc quasiment tout distribuer en deux jours."
"On a demandé à être payé en heures supplémentaires (+25%), mais la direction veut nous payer des heures complémentaires, moins bien rémunérées."
500 euros de plus, comme les Corses
"Nos collègues corses ont obtenus une prime de 250 euros pour le premier tour et la même chose pour le second tour, nous on réclame la même chose soit 500 euros."
Les postiers bas-rhinois et haut-rhinois en grève ne savent pas encore ce que demanderont les Corses pour les législatives, mais "nous, on demande la prime de 500 euros pour les deux élections."
Autre point d'achoppement : "La Poste leur demande de venir samedi sur leur repos pour distribuer le reste des professions de foi, contre une compensation de 15 euros pour 6h50 de travail."
En Alsace-Bossue, du côté de Sarre-Union et Herbitzheim, le mouvement de grève pourrait être ressenti le plus fortement. Pour compenser leur absence, la Poste pourrait faire appel à des facteurs non grévistes.
