Il y a 25 ans, le 2 mars 1991, disparaissait Serge Gainsbourg. Le moment de revoir l'un des plus grand scandale de sa carrière : son concert à Strasbourg, qui fut annulé, c'était le 4 janvier 1980.
C'est la conséquence du scandale provoqué par la sortie d'"Aux armes, et caetera", version reggae de la Marseillaise : le 4 janvier 1980 , alors que Serge Gainsbourg doit se produire à Strasbourg, il se résout à annuler le concert, une alerte à la bombe ayant visé l'hôtel où sont logés ses musiciens à qui il demande de repartir pour la destination suivante, Bruxelles.
Gainsbourg fait le choix de se présenter seul sur le devant de la scène pour l'annoncer, sans être au courant que les premiers rangs de la salle de concert sont investis par des militaires parachutistes, qui désapprouvent la version de la Marseillaise chantée par Gainsbourg et distribuent des tracts.
La situation est tendue lorsque Gainsbourg déclare : « Je suis un insoumis qui a redonné à La Marseillaise son sens initial et je vous demanderais de la chanter avec moi. ». Finalement, il entonne a cappella les deux premiers couplets de La Marseillaise dans sa version originale, un poing levé, et les paras se mettent tous au garde à vous pour l’hymne national. Il termine en leur adressant un bras d'honneur avant de se retirer.
Le journal télévisé de janvier 1980 :