Pour les fêtes de fin d’année, les joueurs du Football Club de Blagny-Carignan dans les Ardennes ont lancé leur propre album d’images autocollantes, inspiré d’une célèbre maison d’édition.
Pour les fêtes de fin d’année, les joueurs du Football Club de Blagny-Carignan ont lancé leur propre album d’images autocollantes, inspiré d’une célèbre maison d’édition.
Un album d’images autocollantes à l’effigie de son club, Aziz Laoudine en rêvait. "Quand j’étais petit, tous les gamins de mon âge avaient leur propre album Panini avec des footballeurs connus. Et maintenant, c’est à notre tour, donc oui, ça me fait quelque chose !"
Pendant 6 mois, cet administrateur du Football Club de Blagny-Carignan et l’ensemble de l’équipe ont travaillé sur ce projet. "On savait qu’on ne pouvait pas célébrer notre club comme d’habitude avec des festivités de fin d’année. Alors à la place, on a choisi un format plus original, mais tout aussi fédérateur", reprend Aziz.
Plus de 200 licenciés photographiés
Pour créer leur album, il a fallu photographier chaque licencié du club un par un. Des dirigeants aux membres du bureau, des joueurs juniors aux seniors – sans oublier le président – tous les membres de l’association ont le droit à leur propre vignette.
Au total, il existe 200 photos à collectionner. Si l’album est gratuit et qu’une première pochette avec 6 vignettes est offerte, il faut débourser 1 euro supplémentaire pour chaque nouvelle pochette achetée.
Rendre l’ambiance moins anxiogène
"Le but de ce projet n’est clairement pas de faire de l’argent", affirme Alain Fleger, président du club depuis juillet. "Notre objectif, c’est avant tout de marquer l’histoire de notre association et créer quelque chose pour finir l’année dans une ambiance un peu moins anxiogène".
Pour compléter l’album, le club a conclu un accord de revente des vignettes avec une boulangerie de Carignan ainsi qu’avec un magasin d’électroménager de la ville.
Avec les sommes récoltées grâce aux ventes, le club espère pouvoir compenser les pertes liées à la crise sanitaire. "Normalement, grâce à l’organisation des tournois et à la vente en buvette, on peut réunir suffisamment d’argent pour faire vivre le club, mais cette année, nous sommes paralysés par l’épidémie", conclut Aziz.