Ce mardi 17 septembre 2019, le procès de Benjamin Burel démarre devant la cour d'Assises des Ardennes à Charleville-Mézières. L'homme est accusé d'avoir tué sa femme et ses deux enfants, à leur domicile du Châtelet-sur-Retourne dans les Ardennes, en septembre 2016.
Trois ans après, rien n'a bougé. Les voitures encore équipées des rehausseurs et sièges auto sont toujours garées devant les lieux où le drame s'est déroulé à Châtelet-sur-Retourne, dans les Ardennes. Seule la nature a repris ses droits au domicile du principal suspect du triple meurtre de septembre 2016 situé entre reims et Rethel. Son procès va s’ouvrir devant la cour d’assise des Ardennes ce mardi 17 septembre 2019.
Benjamin Burel, âgé de 37 ans, aujourd'hui, est poursuivi pour meurtres aggravés. Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2016, le cuisinier de profession aurait tué son épouse et leurs deux enfants âgés de 2 et 7 ans. L’accusé a toujours nié les faits. Dans ses premières déclarations aux autorités, il affirmait avoir découvert les corps sans vie de sa famille au retour du travail, le samedi matin.
Une version des faits remise en cause par la justice
Une version remise en cause par les premiers éléments de l’enquête, d’après Matthieu Bourrette, le Procureur de la République de Reims, le 19 septembre 2016 : « Il nie complètement les faits et reste sur l’explication constante qui a été la sienne depuis une dizaine de jours, à savoir que le vendredi soir lorsqu’il est rentré du travail, il a vu sa famille en parfait état et lorsqu’il est reparti le samedi matin, ses enfants étaient levés et sa femme en train de se réveiller. Mais la thèse judiciaire qui est explicitée par les éléments de médecine légale recueillis, c’est que sans doute les décès ont eu lieu dans la soirée du vendredi au samedi. » Benjamin Burel avait alors été mis en examen et placé sous détention provisoire. Depuis trois ans, l’accusé nie toujours les faits. Ce mardi 17 septembre 2019, il sera jugé pour trois meurtres aggravés devant la cour d’assises des Ardennes. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict devrait être rendu le 24 septembre prochain.