Le soir du samedi 7 septembre 2024, pendant l'orage, un grand saule pleureur est tombé sur la façade d'un immeuble d'habitation de Charleville-Mézières (Ardennes). Trois voitures se trouvaient dessous. On ne dénombre aucune personne blessée.
C'était un arbre majestueux, qui ombrageait agréablement le quartier pendant l'été. Mais le saule pleureur du square de Monge, bordant la rue des Liégeois n'est plus.
L'arbre est tombé à cause de l'orage survenu à Charleville-Mézières (Ardennes) le soir du samedi 7 septembre 2024. Mais d'après le voisinage rencontré par Alexandre Blanc, reporter de France 3 Champagne-Ardenne, l'arbre avait déjà commencé à pencher un peu avant.
"Ces derniers jours, les branches s'étaient rapprochées de nos fenêtres", a précisé le couple vivant au troisième étage. Le samedi soir, les occupants du troisième ont regagné leur logis en faisant vaguement attention à l'arbre qui "semblait bientôt tomber, mais sans trop y croire".
Un grand bruit dans la nuit
La catastrophe est finalement survenue vers 22h30, avec un vacarme similaire à celui "d'un avion au décollage. On a pensé que ça venait de la basilique" toute proche, où ont lieu des travaux.
"Tout l'immeuble a tremblé", au point qu'une des pierres de la corniche a bougé. Le toit a été abîmé, et plusieurs fenêtres ont été brisées. À leur descente de la partie supérieure du duplex qu'ils occupent au troisième étage, les victimes ont découvert que les branches avaient traversé leurs carreaux.
Les personnes habitant l'immeuble, qui n'ont pas été blessées, ont dû évacuer par les fenêtres de l'appartement du rez-de-chaussée. Le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) des Ardennes est intervenu pour effectuer une reconnaissance : l'intégrité du bâtiment était sauve. Il a aussi fallu déployer la grande échelle pour sectionner une branche menaçant de tomber sur la route et le trottoir. Quant à la police municipale, elle a balisé et sécurisé la rue.
Selon le communiqué des pompiers, quatre personnes vivant dans l'immeuble ont été provisoirement relogées par le centre communal d'action sociale (CCAS), le temps de dégager l'entrée du bâtiment. Deux autres ont trouvé à se reloger par leurs propres moyens (voir emplacement sur la carte ci-dessous).
En outre, trois véhicules en stationnement se sont retrouvés piégés sous l'enchevêtrement de branches et de morceaux de tronc. Les opérations de dégagement se poursuivaient ce dimanche 8 septembre. Durant la nuit, six autres interventions, mineures, ont eu lieu dans le département à cause des intempéries.