Procès de Nordahl Lelandais : l'auteur du meurtre de Maëlys également poursuivi pour agression sexuelle à Charleville-Mézières

Le 27 février 2020, Nordhal Lelandais a été mis en examen par un juge d’instruction de Charleville-Mézières pour agression sexuelle sur sa cousine, âgée de 14 ans à l’époque. Une affaire de plus pour celui qui est actuellement jugé pour le meurtre de Maëlys de Araujo.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Depuis lundi 31 janvier 2022, Nordhal Lelandais est jugé par la Cour d’Assises de Grenoble, pour l’enlèvement, la séquestration et le meurtre de la petite Maëlys de Araujo, âgée de 8 ans au moment des faits. Il doit répondre également d’agressions sexuelles sur deux petites-cousines de 4 et 6 ans. Mais l'homme de 38 ans est également mis en examen dans une autre affaire, par un juge d’instruction de Charleville-Mézières (Ardennes).

Les faits remontent au mois de mars 2017. L'une de ses cousines, originaire des Ardennes et âgée de 14 ans au moment des faits, a raconté à nos confrères de BFM TV que le jour des obsèques de son père, elle était sortie pour fumer. "Je pleurais forcément… Il m’a prise dans ses bras et là, je sens ses mains descendre sur mon dos et se poser sur mes fesses avec insistance. Je le repousse, il me touche les seins. Je retourne vers ma famille et, en retournant vers ma famille, il me dit : "Si tu dis quelque chose, je te tue."

Choquée et apeurée par les menaces de son grand-cousin, c’est semble-t-il la révélation de potentielles agressions de Nordahl Lelandais sur deux petites-cousines qui ont poussé l’adolescente à parler. "Elle l’a fait pour que ses petites cousines sachent qu’elles ne sont pas seules", a indiqué son avocate, Me Caroline Rémond.  

Nouvelle mise en examen

La jeune Ardennaise a donc déposé plainte pour agression sexuelle et menace de mort. C’est la section de recherche de la gendarmerie de Reims qui a été chargée de l’enquête. Le mercredi 26 février, Nordhal Lelandais a été extrait de sa cellule de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, dans le département de l’Isère. Le lendemain, le jeudi 27 février 2020, il a été présenté à un juge d’instruction de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, et mis en examen pour agression sexuelle.

L'information judiciaire est toujours en cours. Aucune date d'achèvement n'est fixée.

Laurent de Caigny, Procureur de la République de Charleville-Mézières.

A Grenoble, où le procès pour l’enlèvement, la séquestration et le meurtre de Maëlys de Araujo a débuté, un verdict est attendu pour la mi- février. A ce jour, on ignore quand l’affaire qui concerne l’adolescente ardennaise sera jugée.

Un passé dans la Marne

Cette affaire n'est pas le seul lien de Nordhal Lelandais avec la Champagne-Ardenne. Il a également séjourné dans la Marne. Agé aujourd’hui de 38 ans, celui qui a déjà été condamné pour le meurtre du jeune militaire Arthur Noyer à 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers, s’était engagé dans l’armée en 2002. Il avait alors intégré le 132e régiment d’infanterie cynotechnique de l’armée de Terre à Suippes, dans la Marne. Le maître-chien avait quitté l’armée en 2005, après avoir été réformé.

A Grenoble, c’est Me Alain Jakubowicz qui assure la défense de Nordhal Lelandais, dont le procès va se poursuivre encore plusieurs jours. A Charleville-Mézières, concernant le dossier de l’adolescente ardennaise, le Procureur de la République, Laurent de Caigny, confirme que : "l’information judiciaire est toujours en cours. Aucune date d’achèvement n’est fixée". En l’état, il ne souhaite pas communiquer sur le fond de l’affaire.  

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information