Ouverture ce lundi 16 février pour une affaire d'abus de biens sociaux et corruption de certains membres et dirigeants d'Espace Habitat et de l'OPAC des Ardennes.
Deux anciens chefs d'entreprise et des anciens directeurs des services des HLM des Ardennes. Un élu est aussi présent à ce procès, ancien directeur général de l'OPAC.
A l'époque, l'OPAC des Ardennes employait 2015 salariés et gérait plus de 12.000 logements et un budget énorme pour la construction et la rénovation de ces logements au milieu des années 2000.
Un chef d'entreprise, accusé lui-même de biens sociaux va donc dénoncer cette affaire et ces méthodes. Pour être référencé et pour obtenir ces marchés publics, il fallait donc offrir des cadeaux, des voyages, des invitations dans des restaurants prestigieux.
C'est donc un vaste réseau de corruption présumé qui est mis en cause depuis ce lundi 16 février au tribunal de Charleville-Mézières.
Cette affaire date de plus de 8 ans maintenant, mais pourquoi avoir attendu si longtemps ?
C'est une question que se pose un grand nombre d'avocats, tout en pensant tout haut que "la montagne risque d'accoucher d'une souris".
D'autant plus que l'homme qui est à l'origine de ces révélations et de cette enquête est absent ce lundi 16 février au tribunal. Une bizarrerie" judiciaire.
Quoi qu'il en soit, les sept prévenus risquent entre 5 et 10 ans de prison.
Voir notre direct dans le JT 12/13 de ce lundi 16 février 2015