Les ex-salariés d'Ardennes Forge vont devoir rembourser des indemnités

La chambre sociale de Reims a rejeté ce mercredi le recours en révision déposé par les 47 anciens employés de l'ancienne fonderie de Nouzonville. Ils vont devoir rendre chacun plusieurs milliers d'euros, alors que 9 ans après la fermeture de leur entreprise la plupart n'aurait pas retrouvé d'emploi.

C'est un chèque qui va leur faire mal au coeur. Ce 13 janvier, la justice a décidé que les salariés vont chacun devoir redonner la moitié environ de leurs indemnités à leur ancien employeur. Des sommes que ces 47 personnes doivent rembourser sous peine d'amende. Ils avaient pourtant touché ces compensations financières en 2008, suite à une décision des prud'hommes. Mais en appel la justice avait estimé que le motif du travail dissimulé n'était pas valable.

Selon l'ancien délégué du personnel que nous avions rencontré en novembre, les trois-quarts des employés d'Ardennes Forge se seraient retrouvés au chômage suite à la fermeture de l'entreprise. Les Anciens Ateliers Thomé-Génot, fondés durant le Second Empire, avaient déposé le bilan en 2006, marquant profondément l'histoire sociale de la vallée de la Meuse. La tentative de reprise d'activité initiée par un ancien cadre, sous le nom d'Ardennes Forge, n'avait duré que quelques mois malgré les aides publiques.

Revoir le reportage que nous avions tourné fin 2015 avec les représentants des anciens salariés d'Ardennes Forge


Pour ces deux anciens représentants des 50 ex-salariés d'Ardennes Forge (anciennement THOME GENOT), c'est le recours de la dernière chance.

 

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