Depuis ce mardi matin 8h00, un soixantaine de salariés du groupe Electrolux à Revin manifestent leur colère. Ils menacent de faire exploser une citerne de gaz de 6000 litres. Ils réclament des garanties sur leur avenir, dans le cadre de la cession du site à Selni.
Après le plan social, ils souhaitent rouvrir la table des négociations afin de percevoir eux aussi une prime. Ils soutiennent les représentants FO.
Ils menacent de faire sauter leur entreprise si le groupe ne revient pas à la table des négociations pour garanties un PSE équitable entre les salariés qui vont rester et ceux qui partent en préretraite.
Depuis ce mardi matin, ils alimentent un chemin constitué de palettes de bois auxquelles ils mettent le feu petit peu à petit peu. Ce chemin se termine sur une citerne de gaz propane destiné à alimenter les chariots élévateurs. Une vingtaine de gendarmes et des sapeurs-pompiers sont sur place afin de sécuriser les lieux.
Depuis l'annonce du départ d'Electrolux, les 374 salariés n'ont cessés de se battre pour trouver des solutions au désengagement de cette multinationale. Ce mardi (30/09), tous sont usés, fatigués. Une partie du personnel se sent lésée par le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) et exige des garanties d'Electrolux.
Ce plan de sauvegarde de l'emploi est jugé déséquilibré par les grévistes. Si 130 salariés partent en pré-retraite dans de très bonnes conditions, les 186 qui restent estiment qu'ils n'ont pas les mêmes garanties
Ce mardi après-midi les grévistes ont décidé de bloquer les expéditions des machines à laver et d'occuper l'usine cette nuit.