Les salariés de la SAI, Société ardennaise industrielle, se sont rassemblés ce lundi devant leur usine. En colère après leur ex employeur Electrolux, ils souhaitent rentrer en négociations avec le géant de l'electroménager. La SAI-Selni devrait être placée en liquidation judiciaire le 28 février.
Les salariés de la SAI, Société ardennaise industrielle, de Revin font monter la pression. Ce lundi, ils se sont rassemblés devant leur usine, allumant un feu de palettes pour manifester leur colère.
La liquidation judiciaire de leur entreprise, la SAI-Selni, devrait être prononcée le mercredi 28 février, avec ou sans repreneur, devant le tribunal de Compiègne. La société bretonne Delta Dore est intéressée, mais ne conserverait que 24 salariés sur les 180 actuels.
Les salariés se battent aujourd'hui pour toucher leurs indemnités, prévues dans le Plan de sauvegarde de l'Emploi (PSE) signé en 2014 (2300 euros par année d'ancienneté). Electrolux s'était engagé à l'époque à les dédommager en cas de licenciements économiques.
Les salariés, "très en colère", espèrent trouver un arrangement à l'amiable avec le géant de l'électroménager. "On va monter en puissance et taper fort sur le dos d'Electrolux si on n'arrive pas à rentrer en négociations avec eux", prévient Jean-Pierre Villeret, délégué syndical FO. "On va taper sur leur image de marque."
Voir l'interview de Boris Ravignon :