Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, s'est rendu à la chambre de commerce de Sedan ce vendredi. Il est allé à la rencontre des chasseurs notamment, pour annoncer la mise en place d'un dispositif national de lutte contre la peste porcine africaine qui sévit toujours en Belgique.
La peste porcine africaine n'a pas fini de faire couler de l'encre. Ce 11 janvier, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume s'est rendu à la Chambre de commerce et d'industrie de Sedan. L'objectif : accompagner les mesures de prévention de la peste porcine africaine qui sévit toujours du côté belge de la frontière, dans la province du Luxembourg.
Un dispositif national sera mis en place
Le ministre a notamment rencontré des chasseurs, dont le président de la Fédération des chasseurs du Grand Est, Jacky Desbrosse : "Nous avons mis en avant la collaboration des chasseurs avec le monde porcin et on s'oriente vers une organisation dynamique pour avoir une efficacité maximum pour ne faire entrer aucune bête infectée en France."La peste porcine africaine est aux portes des Ardennes: le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Didier Guillaume est venu constater la mise en place de mesures pour s'en protéger comme le déploiement d'une barrière à la frontière près de Virton en Belgique.@France3CA pic.twitter.com/v2ByxbLJmZ
— Dansamu08 (@Dansamu08) 11 janvier 2019
La ministre a annoncé qu'un dispositif nationale de lutte contre la peste porcine sera élaboré dès lundi 14 janvier. "Il va falloir renforcer les mesures de biosécurité en France et élaborer une stratégie nationale renforcée pour que la France reste indemne de la peste porcine africaine", a indiqué un responsable du ministère lors du déplacement. Et le ministre d'appuyer :
Le gouvernement français n'a qu'un seul objectif, faire que la France reste indemne de peste porcine africaine et préserver la filière porcine de cette menace économique majeure.
Pour rappel, le 9 janvier dernier, deux cadavres de sangliers porteurs du virus avaient été retrouvés dans un secteur non concerné par les mesures d'interdiction. La progression du virus se fait vers l'ouest, soit proche des départements de la Meuse et des Ardennes. Le gouvernement belge a donc décidé "d'élargir le périmètre de la zone tampon et de vigilance" de 3 700 hectares vers l'ouest. Pour l'heure, il n'existe pas de traitement contre ce virus.