Si en Ile-de-France les petits bars de quartier semblent se multiplier, il n'en va pas de même partout. Dans les Ardennes notamment, ceux qui ferment ont du mal à trouver des repreneurs.
Le Régent, quand Sedan jouait en D1 était le grand bar de la ville. Mais aujourd'hui le propriétaire veut vendre. L'établissement a des atouts. On y joue au PMU, à la Française des Jeux. Pourtant depuis 18 mois les repreneurs ne se bousculent pas. Pour les habitués, une éventuelle fermeture serait mal vécue. Le bistrot est un lieu de convivialité qui compte.En face déjà, le 31 a fermé. Il est remplacé par un fleuriste. Et un peu plus loin le Ménestrel lui aussi fermera ses portes fin juin si personne ne vient assurer la relève. Loi Evin, textes anti-tabac, mauvaise conjoncture n'expliquent pas tout. Les faibles revenus découragent les candidats à la reprise.
Mais les fidèles ne peuvent imaginer la disparition du bistrot. Dans de nombreux secteurs, la fermeture du bar c'est un peu de vie qui s'en va.