François Hollande a annoncé samedi, au lendemain des attentats perpétrés à Paris, qu'il s'adresserait lundi aux deux chambres du Parlement réunies
en Congrès, au château de Versailles.
selon un tweet de l'Assemblée.
Jugeant que "l'union nationale est indispensable", le président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS) a déclaré sur LCP que "le président va donner à l'ensemble de la représentation nationale, Sénat et Assemblée nationale, des informations et, au-delà des parlementaires, il s'adressera une nouvelle fois aux Français". Cette prise de parole présidentielle servira notamment à "indiquer les différentes décisions qui devront être prises pour assurer la sécurité des Français", selon M. Bartolone.
Mais l'intervention de M. Hollande dans le cadre solennel du Congrès permettra aussi à ses yeux de "démontrer aux terroristes jihadistes que chaque larme, chaque goutte de sang viendra renforcer notre résistance (...) contre cet obscurantisme et contre cette volonté d'attaquer ce que représente la France".
Depuis la révision constitutionnelle de 2008, le président de la République "peut prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en Congrès". "Sa déclaration peut donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait l'objet d'aucun vote", mais ce n'est pas une obligation. La possibilité pour le président de la République de venir s'exprimer de vive voix devant le Parlement réuni en congrès a été utilisée pour la première fois le 22 juin 2009 par Nicolas Sarkozy.